C'etais une tres belle journée d'eté,le soleil etais a son point culminant, et je regardais par la fenetre le magnifique jardin que nous avions a Volterra.Des roses poussaient allegrement un peu partout,accompagner par plusieurs autres sorte de fleurs.
Au fond un peu caché des regards ,il y avait une petite marre a poissons et un banc.
N'ayant rien a faire ,et ayant erré sans trouver personnes dans les couloirs du chateau ,je decidais donc d'allez profiter de cette magnifique journée.,
C'est donc habillé legerement que j'allas m'installer sur le banc ,bien a l'abris des regards.Je m'arretas un instant pour sentir les roses puis m'asseyas et fermas les yeux profitant de ce calme presque royal.

Le printemps avait de nouveau succédé à l’hiver devant mes yeux attristés, mais je n’aurai pu dire avec exactitude le nombre exact des années où j’avais assisté à ce changement de saison. Je foulais cette terre depuis tant de siècles que mon âge ne me semblait plus important.

Porté par le léger vent de cette belle journée, un doux parfum montait du jardin, me poussant hors de mes appartements pour admirer un instant les fleurs que Didyme aimait tant.

L’effluve la plus reconnaissable était celle des roses, mais je discernais également celle du mimosa qui ne tarderait pas à se faner et plus fort encore le lilas qui fleurissait depuis quelques heures. Une autre odeur cependant voltigeait dans les allées verdoyante, celle d’un vampire et bien sur je la reconnaissais. Athénodora était elle aussi venue s’isoler dans le jardin loin de l’enfermement habituel du palais.

Les yeux fermés, la femme de mon frère m’avait sans nul doute senti arriver et c’est donc sans bruits que je m’installai à ses cotés sur le banc.

- C’est magnifique n’est-ce pas ! Chuchotai-je

Les yeux fermés j'essayais de me souvenir qu'elle effet avais le soleil sur ma peau,mais aussi loin que je puisse remonter j'avais oublier cela...
Souvent de si petits details,tellement insignifiant reussissait a me frustrer et a me rendre acide pour plusieurs jours.

Melé au odeurs des fleurs,je sentis Marcus,lui aussi etait donc de sortis,comme moi il recherchais souvent le calme et je n'etais pas du tout etonnée qu'il vienne se refugier ici,laissans mes yeux toujours fermés je ne bougait pas.

C’est magnifique n’est-ce pas ! chuchotas t'il.

J'eus un rapide sourire,avant d'ouvrir les yeux et de regarder dans sa direction.

-Oui d'une incroyable beauté,cette periode de l'année et sans aucun doute ma préféré.

Je detournais mon regard pour me reconcentrer sur la beauté des diverses fleurs,et me surpris a sourire face a un papillon.

-Dit moi Marcus,te souviens tu de l'effet que fait le soleil sur la peau?

Athénodora rouvrit les yeux et tout en fixant mon regard, elle me sourit ravivant aussitôt la beauté de son visage.

-Oui d'une incroyable beauté, cette période de l'année et sans aucun doute ma préféré.

Je ne lui répondis pas, la laissant admirer à nouveau en paix la beauté de notre jardin et à dire vrai, je n’aurai pas su quoi lui répondre. Avais-je une saison préférée ? Non je ne le crois pas et puis qu’elle importance puisque de toute manière tout finissait par revenir. Et puis si la nature nous avait accordé un éternel printemps, aux délicates odeurs de roses ou de jasmin, ne nous en serions nous pas lassé au fil des années ?

-Dit moi Marcus, te souviens tu de l'effet que fait le soleil sur la peau?

Sa question me surpris mais je me mis néanmoins en quête de lui répondre.

- Si tu parles de l’effet sur ma peau d’humain, alors la réponse est non. Je n’ai pas vécu assez longtemps pour que cette sensation reste gravée dans ma mémoire et depuis tous ces siècles écoulés, je ne me rappelle que de très peu de chose à vrai dire. De plus en Irlande, ma terre natale, le soleil est plutôt rare, riais-je un court instant.

Alors que je parlais, certain souvenirs revenaient pourtant à la surface.

- Je garde cependant une image en tête, celui d’un magnifique couché de soleil sur la baie. Assis en haut de la falaise, je me souviens avoir laissé mes yeux courir le long des vagues rougies par les rayons de l’astre alors que le ciel avait pris des teintes orangées splendides. Mais tout est éphémère, à peine le temps de gravé cette image dans ma tête que tout à disparu. Le soleil s’est caché derrière l’horizon, la mer à repris sa couleur bleue habituelle alors que le ciel s’habillait de noir parsemé d’étoiles pour la nuit…

Je me rendis alors compte que je m’étais perdu dans mes souvenirs oubliant même où je me trouvais.

- Et toi ? T’en rappelles-tu ?

Cette journée etais vraiment de celle que j'appreciais,certes parfois j'avais de drole d'idées d'ou il ressortais de drole de questions,je n'osais regarder Marcus qui devais me prendre pour une folle.
Puis alors que je tentais une fois de plus de me rememorer un souvenir de ma vie d'humaine,il se mit soudain a parler.

Si tu parles de l’effet sur ma peau d’humain, alors la réponse est non. Je n’ai pas vécu assez longtemps pour que cette sensation reste gravée dans ma mémoire et depuis tous ces siècles écoulés, je ne me rappelle que de très peu de chose à vrai dire. De plus en Irlande, ma terre natale, le soleil est plutôt rare, riais-je un court instant.

Je reprimas un soupir,je voulais savoir,je voulais me souvenir et j'allais etre frustrée,je devais absolument trouver quelqu'un qui m'en parle,et quand j'avais decidé quelque chose....Il continuais a parler ne se souciant guere de moi.

Je garde cependant une image en tête, celui d’un magnifique couché de soleil sur la baie. Assis en haut de la falaise, je me souviens avoir laissé mes yeux courir le long des vagues rougies par les rayons de l’astre alors que le ciel avait pris des teintes orangées splendides. Mais tout est éphémère, à peine le temps de gravé cette image dans ma tête que tout à disparu. Le soleil s’est caché derrière l’horizon, la mer à repris sa couleur bleue habituelle alors que le ciel s’habillait de noir parsemé d’étoiles pour la nuit…

Et c'est presque emerveillé que j'ecoutais ses souvenirs derouler,fermant les yeux et appuyant ma tete contre le mur,je voyais le couché de soleil,l'espace d'une seconde je ressentis le souvenir de cette douce chaleur sur ma peau,je sursauta et rouvris les yeux.

Et toi ? T’en rappelles-tu ? demanda t'il..

Je levais la tete vers le ciel et fixais le soleil,cherchant encore et encore.

-Non pas vraiment Marcus,du plus loin que je me souviens mon corps n'a jamais etais que dur et froid,je suis parfois frustrée de n'avoir aucun souvenirs,de ma vie d'avant ,de la femme que j'ai pu etre et meme de chose insignifiante comme le soleil et la chaleur qui nous procure.Tu dois me trouver terriblement stupide...

J'arretais mon flots de paroles stupides.

Je pensais qu’Athénodora m’avait questionné par politesse plus que par intérêt pour ma vie et je fus surpris d’entre sa voix s’élever à nouveau alors que mes tristes paroles ainsi que mes souvenirs de jeunesse auraient dû l’endormir.

-Non pas vraiment Marcus,du plus loin que je me souviens mon corps n'a jamais etais que dur et froid,je suis parfois frustrée de n'avoir aucun souvenirs,de ma vie d'avant ,de la femme que j'ai pu etre et meme de chose insignifiante comme le soleil et la chaleur qui nous procure.Tu dois me trouver terriblement stupide...

Je conversais rarement avec la femme de mon frère tout en sachant pertinemment que j’en étais le seul responsable puisque je n’avais plus le gout de côtoyer mes semblables, si ce n’est par obligation. Pourtant, aujourd’hui, une fois n’est pas coutume, je me sentais d’humeur à la discussion.

- N’est stupide que la stupidité, et tu es loin de l’être très chère ! Lui dis-je presque souriant. Mais la question que tu dois te poser pour ne pas te torturer l’esprit, n’est pas qu’elle humaine tu as été ? Cette réponse tu ne pourras jamais la trouver, mais plutôt quelle femme tu es aujourd’hui.

Détournant les yeux du rosier blanc qui déployait ses fleurs odorantes à coté de moi, je fixai son regard.

- Je te connais Athénodora et je sais que tu es heureuse mais si je peux lire sur ton visage une profonde mélancolie. La vie des humains est si banale comparé à l’existence que nous pouvons avoir nous autres vampires, ne trouves tu pas ? Alors pourquoi vivre en repensant à ce que nous serions devenus si le jour de notre transformation n’avait été qu’un simple cauchemar ?

Parler ainsi avec mon beau frere ne m'arrivais pas souvent,mais les perpetuelles absences de mon mari me rendait dingue,j'en devenais acide,et je me mettais en tete des choses telles que mon passé d'humaine,qui je serais ,qu'elle aurais etais ma vie...aurais je eue un bon mari? des enfants?...a ce tte pensé mon coeur mort se serra.
Puis cligant des yeux je revins a l'instant present ..

N’est stupide que la stupidité, et tu es loin de l’être très chère ! Lui dis-je presque souriant. Mais la question que tu dois te poser pour ne pas te torturer l’esprit, n’est pas qu’elle humaine tu as été ? Cette réponse tu ne pourras jamais la trouver, mais plutôt quelle femme tu es aujourd’hui.

J'eus une sorte d'immense soupir bien qu'il ai raison je le savais parfaitement seulement j'etais tetue a un point inimaginable,je croisais mes bras sur ma poitrine.

-Est pourtant ce sujet me torture Marcus,qu'elle femme,qu'elle vie humaine aurais je eue,a toi de me dire qu'elle genre de femme je suis? Froide ,sans coeur..trop sure d'elle.

Cette superbe journée tournais mal,du moins notre conversation prenait une drole de tournure,avais je le droit de parler de cela avec lui? Ne serais ce plutot pas mon mari qui devrais entendre mes plaintes du jour? Si certainement ne devais je pas infliger cela a Marcus qui me repondais par simple politesse.

Je te connais Athénodora et je sais que tu es heureuse mais si je peux lire sur ton visage une profonde mélancolie. La vie des humains est si banale comparé à l’existence que nous pouvons avoir nous autres vampires, ne trouves tu pas ? Alors pourquoi vivre en repensant à ce que nous serions devenus si le jour de notre transformation n’avait été qu’un simple cauchemar ?

Il se detournas du magnifique rosier que j'avais planter la il y a deja une decennie,pour me regarder,regard que je soutins sans aucune difficulté,relevant un peu le menton.

-Certes ,je sais que tu dit vrai,la vie humaine et d'une banalité affligeante,comparer a notre vie,mais en ce moment je ne peu m'empecher de penser a qu'elle femme j'aurais bien pu etre,cela ne te tracasse a aucun moment? Jamais tu ne te demande si tu aurais eue des enfants,si tu aurais aimer etre pere?

Instinctivement je posa mes mains sur mon ventre pendant quelques instant,avant de me rendre compte de mon geste et de retirer mes mains comme si je m'etais bruler et de soupirer.

-Excuse moi pour cette conversation tres chers,surtout ne te sens pas obliger de me repondre d'accord.

Les yeux couleur rubis d’Athénodora me fixaient et je me mis à imaginer la teinte dont ils avaient pu être alors qu’elle n’était encore qu’une banale humaine. Bleus d’eau pigmenté de gris en harmonie avec le blond de ses cheveux sans doute ou bien vert opaline avec un voile laiteux… Je ne me risquais cependant pas à lui poser la question. Les miroirs à l’époque de sa transformation ne devaient pas être objet courant et je ne souhaitais pas la mettre devant un échec supplémentaire pour se rappeler de sa vie antérieure.

-Certes, je sais que tu dis vrai, la vie humaine et d'une banalité affligeante, comparer a notre vie, mais en ce moment je ne peu m'empêcher de penser a qu'elle femme j'aurais bien pu être, cela ne te tracasse a aucun moment? Jamais tu ne te demande si tu aurais eue des enfants, si tu aurais aimé être père?

Jamais la pensée d’avoir des enfants ne n’avait traversé l’esprit depuis trois millénaires, cette question me perturba donc quelque peu, d’autant que je ne m’y attendais absolument pas. Pourtant bien plus fort que ma silencieuse réflexion, je vis le geste rapide de ma belle sœur qui porta les mains à son ventre. Ainsi dont c’était le besoin de maternité qui la préoccupait.

-Excuse moi pour cette conversation très cher, surtout ne te sens pas obliger de me répondre d'accord.

- Il est vrai que je pourrais aisément éviter de te répondre et rester dans mon habituel mutisme, mais je n’en ferais rien aujourd’hui…

J’esquissais un rapide sourire avant de poursuivre.

- Pour être honnête avec toi, je n’ai jamais pensé à la paternité depuis cette nuit où Bridie m’a transformé et je crois même n’y avoir prêté attention de ma vie toute entière. J’ai ensuite rencontré Aro et ma soif de pouvoir, de contrôle sur les membres de notre race à bousculé au fond de ma tête toutes les pensées inutiles. Peut être ais-je eu des enfants dans ma vie humaine ? Possible, c’est même fort probable mais je n’en ai aucuns souvenirs et cela m’importe peu. Je n’ai jamais cherché à savoir ce qu’était devenue ma famille, les humains me paraissent tellement insignifiant que leur devenir, bon ou mauvais, ne m’affecte aucunement.

D’ailleurs que cela m’aurait il apporté de savoir que mon frère avait pris ma place de chef en ne me voyant pas revenir, que ma femme et mes enfants m’avaient pleurés des jours entiers et que mon clan entier s’était fait décimé par une maladie incurable ? Rien, cela n’aurait rien changé à mon existence.

- Tu vas sans doute me trouver sans cœur puisque tu sembles chercher l’origine de ta vie, mais je ne lutterai pas contre ma nature en essayant de me chercher des excuses. Mais toi, très chère sœur, c’est bien cette envie de maternité qui te tirailles n’est-ce pas ?

Athénodora baissa alors la tête comme si elle devait m’avouer des envies honteuses et bien qu’il n’en était rien, je ne trouvais pas les mots pour l’aider.

- Depuis combien de temps cette pensée de dévore l’esprit ? Et Caius est-il au courant ? Pardonne moi toutes ses questions très personnelles et c’est à mon tour de m’excuser pour ma soudaine curiosité, tu n’es pas obligée de me répondre.

Je ressentais un immense besoin de me confier a quelqu'un ,Marcus etais t'elle la bonne personne? Sincerement je ne le savais pas seulement lui seul avais eté present alors que toute ses idées noircissaient mes pensées.

Il est vrai que je pourrais aisément éviter de te répondre et rester dans mon habituel mutisme, mais je n’en ferais rien aujourd’hui

Je fus vraiment soulagé,qu'il reste conversé avec moi,je m'etais attendue a ce qu'il se leve et comme mon maris le fait souvent ,me trouve une quelconque excuse pour fuir la conversation.

Pour être honnête avec toi, je n’ai jamais pensé à la paternité depuis cette nuit où Bridie m’a transformé et je crois même n’y avoir prêté attention de ma vie toute entière. J’ai ensuite rencontré Aro et ma soif de pouvoir, de contrôle sur les membres de notre race à bousculé au fond de ma tête toutes les pensées inutiles. Peut être ais-je eu des enfants dans ma vie humaine ? Possible, c’est même fort probable mais je n’en ai aucuns souvenirs et cela m’importe peu. Je n’ai jamais cherché à savoir ce qu’était devenue ma famille, les humains me paraissent tellement insignifiant que leur devenir, bon ou mauvais, ne m’affecte aucunement

Je baissais la tete ,jouans nerveusement avec mes doigts,bien sur les males Volturi,n'avais d'autres pensé que le pouvoir,la reussite ,aquérir toujours et encore plus ,pour etre la plus forte puissance au monde.

Tu vas sans doute me trouver sans cœur puisque tu sembles chercher l’origine de ta vie, mais je ne lutterai pas contre ma nature en essayant de me chercher des excuses. Mais toi, très chère sœur, c’est bien cette envie de maternité qui te tirailles n’est-ce pas ?

Je sursautais,voila que Marcus me questionnais,décidement c'etais une bien etrange journé,relevant la tete je croisais le regard de mon frere y cherchant une certaine humanité que je ne trouvais pas bien sur,ridicule idée,meme dans mon propre regard il n'y avais plus cette eclat que je recherchais parfois.Posant une main sur mon ventre,j'hochais discretement la tete.

-Je dois bien avouer que oui,dernierement je ne reve qua ca,j'ai envie d'autres choses que vous mes freres ,soif et pourvoir,j'ai atteind le summunm de se que je souhaitais il y a un moment deja.

Je souris tristement et fermas les yeux,dans ma tete des enfants couraient dans le jardin en riant,ils malmenaient mes fleurs,peut importe,ils rechauffaient mon coeur mort,mettais un peu de vie ,de joie et de gaité dans ce chateau.

Depuis combien de temps cette pensée de dévore l’esprit ? Et Caius est-il au courant ? Pardonne moi toutes ses questions très personnelles et c’est à mon tour de m’excuser pour ma soudaine curiosité, tu n’es pas obligée de me répondre.

C'etais fait,ainsi il devais me prendre pour une sorte d'illuminés avec de droles d'idées,certainement irais t'il tout raconter a Caius apres m'avoir laisser ici,j'haussais les epaules indifferentes a ce qui pouvais suivre de cette discution.

-J'avoue que j'ai cette envie,plutot que cette pensée depuis un certain moment deja Marcus,Caius....je ne le vois guere,tout le temps en mission ,et lorsqu'il est present et bien il ne m'accorde pas de temps ou si peu,voit tu il ne prend meme pas de le temps e s'assoir et de discuter avec moi comme tu le fait.Certe nous avons des moments a nous,mais...il parle de lui..Donc non Caius n'est pas au courant et je pense qu'il ne le seras jamais,je vais enfuir cette envie au fond de moi comme je le fait a chaque fois.

Rouvre les yeux pour regarder l'expression de mon beau frere,etais t'il surpris? choqué , irrité? ou peut etre agacé de cette conversation qui prenais une tournure trop personnel...

-Excuse moi de t'embeter avec tout ca chuchotais-je.

Déjà à l’origine, une conversation entre ma belle sœur et moi m’avait paru étrange, mais au fur et à mesure nos propos futiles étaient devenus grave et presque gênant pour moi, je ne me sentais donc pas particulièrement à l’aise. J’évitais au maximum ce genre de discussion en temps normal en prenant un air désintéressé qui déstabilisait mon interlocuteur qui ne prenait pas la peine de poursuivre le dialogue. Cependant aujourd’hui Athénodora me semblait vraiment trop mélancolique pour que la laisse seule avec ses noires pensées.

Pendant qu’elle répondait à mes questions, je m’étais levé pour m’approcher d’un rosier blanc et en cueillit une pour en remonter le délicat parfum jusqu'à mes appartements.

- Caius....je ne le vois guère, tout le temps en mission, et lorsqu'il est présent et bien il ne m'accorde pas de temps ou si peu, voit tu il ne prend même pas de le temps e s'assoir et de discuter avec moi comme tu le fait. Certes nous avons des moments a nous, mais...il parle de lui...Donc non Caius n'est pas au courant et je pense qu'il ne le sera jamais, je vais enfuir cette envie au fond de moi comme je le fait a chaque fois.

En l’entendant me parler ainsi de son mari, de mon frère, l’énervement me gagna. Caïus pouvait profiter de l’amour et il ignorait Athénodora. La fleur que je tenais dans mes mains s’écrasa sous la force de mes doigts et tomba au sol en millier de petit morceau de verdure, seule la corole blanche survécu et vola jusqu’au sol dans un tourbillonnement gracieux. Je ne pouvais décemment pas dire à ma belle sœur le fond de ma pensée mais au fond de mon esprit je me mis à maudire mon frère. Je n’arrivais pas à comprendre la distance qu’il mettait entre lui et sa femme, même la soif de pouvoir ne justifiait pas un tel comportement. Jamais je n’aurais sacrifié mon amour pour Didyme même pour sauvegarder ma place auprès de mes frères.

- Excuse-moi de t'embêter avec tout ca.

- Tu ne m’embêtes pas du tout Athénodora, mais je n’arrive pas à comprendre l’attitude de mon frère. Je ne peux le défendre, je ne lui trouve aucune excuse… Dis-je d’une voix dure. Il ne te mérite pas, même s’il est roi cela ne justifie pas son comportement.

Je détournais alors mon regard des restes de la rose pour fixer les yeux pourpres de ma belle sœur.

- J’imagine que tu subis cet éloignement depuis de nombreuses années pour m’en parler ainsi aujourd’hui… Comment as-tu résisté à l’envie de prendre un amant ? Lui demandais-je sans vraiment prendre conscience de ma question.

Le dialogue avec mon beau frere me paraissais simplisime,comment j'aurais pu croire que je parlerais plus facilement de mes soucis avec lui qu'avec mon prope mari.J'aurais du etre quelque peu géné mais j'etais passé par au dessus de tout ca.J'avais besoin de me confier et il etais la avec moi.

Tu ne m’embêtes pas du tout Athénodora, mais je n’arrive pas à comprendre l’attitude de mon frère. Je ne peux le défendre, je ne lui trouve aucune excuse… Dis-je d’une voix dure. Il ne te mérite pas, même s’il est roi cela ne justifie pas son comportement.

J'etais contente qu'il m'ecoute et en meme temps assez confuse,lui d'habitude si secret,si anti social m'etonnais drolement.Alors que je soutenais sans aucune difficulté son regard,j'ouvrais grand les yeux a sa question.Avant de baisser rapidement les yeux et de chercher mes mots.

J’imagine que tu subis cet éloignement depuis de nombreuses années pour m’en parler ainsi aujourd’hui… Comment as-tu résisté à l’envie de prendre un amant?

Dans ma tete,les idées se bousculais,certes parler avec lui m'aider quelque peu,du moins sur le fait de ne pas garder tout ca pour moi,seulement je ne devais pas oublier qui il etais ,le frere de Caius,et si cette question etais un piege?...

-Je n'ai jamais eue d'amant,tout simplement parce que je suis une idiote qui crois trop a l'amour.Ou peut etre n'ais je pas epouser la bonne personne...

Me leve lentement avant de poser les yeux sur mon beau frere et de faire quelques pas.

-Mais peut etre a tu raison,peut etre devrais je ouvrir ma vie a quelqu'un d'autre que Cauis,serais tu interressé? dis je rapidement avant d'avoir envie de me mettre des baffes devant tant de stupidité.

Je pris conscience que ma question était des plus ridicules, mais savoir que mon frère ne traitait pas sa femme avec la déférence qu’il convenait me faisait perdre mon habituel mutisme. Caius délaissait Athénodora comme Aro ne souciait guère de Sulpicia… Il n’existait donc aucune justice dans ce monde ? Pourquoi avais-je été séparé de Dydime alors que l’amour qui nous unissait restait inébranlable malgré les siècles passés ?

Plongé dans mes douloureux souvenirs je n’entendis que vaguement la réponse de ma belle sœur.

-Je n'ai jamais eue d'amant, tout simplement parce que je suis une idiote qui croit trop a l'amour. Ou peut être n'ais je pas épouser la bonne personne...

Elle se leva alors du banc sur lequel elle était encore assise et fit quelques pas dans ma direction.

-Mais peut être a tu raison, peux être devrais je ouvrir ma vie a quelqu'un d'autre que Cauis, serais tu intéressé?

La colère m’envahie alors en l’entendant prononcer de telles inepties. Mes doigt se resserrèrent et ma voix ce fit dure et grondante quand je lui répondis :

- Comment peux-tu me poser cette question ? Cette proposition est insultante ! Non seulement pour le respect que tu me dois mais aussi pour celui de l’amour que je porte à Didyme ! Même si elle n’est plus à mes cotés mes sentiments restent les mêmes. Jamais je ne la trahirais, tu m’entends JAMAIS ! Si tu veux prendre un amant, soit, je n’y vois aucun inconvénient mais garde un peu d’humilité et de révérence envers Caius, ne choisit pas un vampire du palais. Ce serait t’abaisser à un bien bas niveau.

Lui tournant alors le dos, je m’élançais dans les allées du jardin pour m’éloigner.