Une semaine déjà... Une semaine s'était écoulée depuis que nous nous étions rencontrés sur la plage de La Push. Je l'avais invité chez moi en guise d'auberge pour qu'elle puisse travailler sur un exposé pour son école de journalisme. Et je passais mes meilleurs moments depuis une éternité en compagnie de cette ravissante étrangère. Finalement, étrangère elle n'était plus tellement. Nous nous étions mis d'accord pour abandonner le vouvoiement et je me pliais en quatre pour lui rendre son séjour le plus agréable possible. Elle avait pris ses quartiers dans l'ancienne chambre de ma sœur, Leah, soit jusque à côté de la mienne, et je devais avouer que mes nuits étaient plutôt perturbées. En effet, je ne parvenais pas à fermer les yeux, préférant écouter sa lente respiration et les mots qu'elles se disaient à elle-même dans son sommeil.

J'apprenais chaque jour ses petites manies, ses préférences culinaires, et je faisais en sorte de répondre à chacun de ses désirs. D'ailleurs je n'avais jamais passé autant de temps chez moi à faire mijoter de bon petits plats, à l'attendre sagement. Contrairement à moi, Nella restait la plus grande majorité de son temps à fureter les environs de La Push, son appareil suspendu à son cou. Il m'arrivait quelques fois de l'accompagner pour lui montrer les endroits les plus magnifiques de la réserve, mais ensuite c'était seule qu'elle s'y rendait.

Une fois encore, j'étais chez moi, vautré dans le canapé, une bière à la main zappant nerveusement sur la télécommande. En seulement sept jours elle était parvenue à faire de cette maison si calme un endroit chaleureux et vivant. Mais il suffisait qu'elle quitte les lieux un instant pour qu'elle redevienne terne et ennuyeuse.

Ce matin j'étais parti faire quelques courses pour lui préparer un bon repas quand elle rentrerait de sa vadrouille quotidienne, des étoiles pleins les yeux, émerveillée par les gens qu'elle croissait et ce qu'elle avait appris. Il était marrant de constater qu'une certaine routine avait pris place entre nous deux, à ma plus grande joie. Toutefois, je ne savais pas mettre des mots sur ce que je ressentais pour elle, et bizarrement ma confiance me désertait chaque fois que je voulais tenter quelque chose avec elle.

_ Mais qu'est-ce qu'il t'arrive mon pauvre vieux? me disais-je à moi-même à haute voix.

Je ne désirai qu'une seule chose, la garder près de moi toujours, mais je ne parvenais pas à lui avouer mes sentiments, les mots restaient coincés dans ma bouche. De surcroît il était important que je prenne une décision et vite, la date de son retour se rapprochait de plus en plus, rendant la situation urgente, mais que faire?

Soudain, je perçus le son de ses pas se rapprochant de la maison. Je me levais du canapé rapidement, faisant disparaître toute trace de ma journée de dépravé. Enfin, l'ange de ma vie, et j'en étais sûr, allait rentrer...

Dès que ses pas résonnèrent sur le perron, je me précipitai dans le couloir pour lui ouvrir la porte et l'accueillir comme il se devait. A sa simple vue, mon sourire apparu sur mon visage, comme pour témoigner de la joie que me procurait sa présence dans ma maison.

_ Bonsoir Seth,tu as passé une bonne journée? me dit-elle tout en me frôlant. A cet instant je quittai littéralement le sol, envoûté par l'odeur de sa peau sous ses vêtements.

_ Qua tu cuisiner qui sent si bon? me lança-t-elle me permettant de revenir sur terre.

Je fermai la porte en vitesse pour ne pas laisser entrer le froid, et repris en même temps mes esprits qui se trouvaient souvent ailleurs en sa présence. Des images similaires défilaient sans cesse depuis ses derniers jours, des scènes où je touchais son épaule dénudée quand elle enfilait ce pull au col déformé, sa bouche quand elle partait dans un éclat de rire, ses cheveux qui tombaient sur sa poitrine.

_ Euh... je nous ai préparé un repas mexicain. J'espère que tu aimeras. Il y a des faritas au poulet et au boeuf. Et je nous ai concocté des mojitos avec des chips au guacamole, lui répondis-je tout souriant.

Je fis le tour pour lui retirer son manteau et son écharpe et les déposai sur la patère de l'entrée, l'invitant ensuite à prendre place sur le canapé. Je la regardais prendre d'assaut les lieux comme s'il avait s'agit de sa propre maison, dans une attitude nonchalante et tout à fait charmante.

Elle m'hypnotisait dans tous les sens du terme. Parfois, il me fallait faire attention à ne pas trop la fixer de peur qu'elle ne se sente gênée par mes regards qui aurait pu dévoiler le côté lubrique que son corps me faisait ressentir.

J'allais rapidement dans la cuisine afin de prendre le plateau d'apéritifs que je lui avais préparé soigneusement, et me dépêché de regagner le salon.

_ Alors raconte-moi ta journée ! Qu'as-tu découvert de nouveau aujourd'hui ? lui lançai-je tandis que je m'agenouillais à ses pieds tout prêt de la table basse.

Parfois j'avais l'impression que Seth et moi étions un couple,tout etais tellement simple et naturel entre nous.Souvent je m'imaginais redécorant la maison,laissant des traces féminine un peu partout.

Euh... je nous ai préparé un repas mexicain. J'espère que tu aimeras. Il y a des faritas au poulet et au boeuf. Et je nous ai concocté des mojitos avec des chips au guacamole,

Je clignais des yeux,revenant au moment present,mexicain j'adorais cette cuisine,mais Seth avais tendance a toujours en faire trop et du coup je passais mes journées a crapahuter partout pour tenter de garder une ligne assez normale.Je le laissais retirer ma veste,ses doigts effleurerent ma nuque a un moment et je fut heureuse d'etre dos a lui,que tous mon corps ce contracte a se simple contact etais deja suffisament,j'imaginais a peine ce qu'il aurais pu lire dans mes yeux.

Je m'installais au canapé,ramenant mes pieds sous moi bien au chaud,reveuse passais en elastique dans mes cheveux et les attachaient négligement en en espece de chignon.

Alors raconte-moi ta journée ! Qu'as-tu découvert de nouveau aujourd'hui .

Je lui sourit le regardant se mettre lui aussi a l'aise,encore une fois j'aurais préféré qu'il se mette a mes cotés sur le canapé,j'aurais sentis sa chaleur glisser sur moi et au fur et a mesure de la conversation peut etre que sa jambe aurais peser contre la mienne ou le contraire,le moindre contact physique etais magique.

Comme tu le sais j'ai vue et revue tous les gens suceptible de me parler de vos legendes,je rit,je crois que tous le monde en a assez de me voir,ils vont etre heureux de savoir que mon article est bouclé...Aujourdhui je suis allez a la plage,la ou je t'ai rencontrée,vue que c'est par cette endroit que j'avais commencé et je n'avais pas finie de prendre toutes les photos voulue.Tu te souviens de cette journée? J'ai l'impression qu'il y a tellement de temps qui c'est écoulé et non une semaine.

Detourne les yeux,le coeur gonflé par l'emotion,ne voulant pas le regarder peur de pleurer.

Mon travail étant terminer,je vais devoir rentrer mon ecole attend mon retour,terminais je de dire la gorge nouée.

Comme tu le sais j'ai vue et revue tous les gens suceptible de me parler de vos légendes, je rit, je crois que tous le monde en a assez de me voir,ils vont etre heureux de savoir que mon article est bouclé...

Nella avait pris un réel intérêt à nos légendes ancestrales concernant la tribu, mais aussi tout ce qui avait un rapport avec notre histoire et notamment cette partie plus fantastique qui relatait notre affiliation avec des loups. En précisant bien qu'il s'agissait de "légendes" le code ne m'interdisait pas de stipuler notre particularité, à grands coups de généralités et de scepticisme. Du coup, je l'avais mise en relation avec les Anciens et elle était ravie de pouvoir rentrer en contact avec les gens du village. Savoir qu'elle allait partir me rendait immédiatement triste, elle avait chamboulé tellement de choses en i peu de temps que mon visage perdit son air jovial quelques secondes.

Aujourdhui je suis allez a la plage,la ou je t'ai rencontrée,vue que c'est par cette endroit que j'avais commencé et je n'avais pas finie de prendre toutes les photos voulue.Tu te souviens de cette journée? J'ai l'impression qu'il y a tellement de temps qui c'est écoulé et non une semaine.

Si je me souvenais de cette journée? Se sera un souvenir ancré à jamais au plus profond de mon être. Quelle chance avais-je eu finalement de devoir me rendre à cette superette! D'avoir croisé un instant son regard, et d'être parvenu à le capter. Sans ce premier échange nous ne serions pas là elle et moi, et je ne serais pas en train de remettre en cause toute ma vie.

En effet, je ne voulais pas la laisser partir, elle m'était devenue trop vitale pour que je la laisse s'en aller sans ne rien lui avoir avouer. Je décidais de me lancer, de prendre ma chance mais elle me coupa dans mon élan.

Mon travail étant terminer,je vais devoir rentrer, mon ecole attend mon retour.

En moins d'une seconde je venais de me prendre une gifle monumentale ! Je m'attendais à quoi franchement, qu'elle quitte tout parce que depuis une semaine elle occupait toutes mes pensées ? Parce qu'un pauvre type vivant comme un reclus dans une ancienne réserve indienne s'était entiché de sa présence ? Qu'avais-je à offrir à une si belle jeune fille, qui ne devait pas ressentir la même chose à mon égard.

Son sujet était bouclé, nous avions passé un agréable moment et maintenant elle allait repartir avec un exposé dont elle était fière et la tête pleines d'images impressionnantes.

_ Tu sais je pense que tu vas laisser un souvenir impérissable par ici, réussis-je enfin à dire après ses quelques minutes de réflexion. Les gens ont été ravie que l'on vienne les voir pour leur parler de leur histoire, c'est important de se savoir intéressant, lui fis-je comprendre.

Avant de tomber dans le bon gros mélo de bas étage, je m'emparai de nos verres et lui tendit le sien pour trinquer à nos bons souvenirs.

_ A tu salud senorita ! m'exclamai-je en venant percuter son verre. J'espérai que l'alcool parviendrait au moins à me dérider et faire de notre dernière soirée un moment sympathique.

Mon message n'etais pas passé comme je l'aurais voulue,en lui parlant de mon futur depart j'avais crue qu'il allais me supplier de rester aupres de lui,parfois..non meme tout le temps j'etais stupide,je me faisait des films de trois fois rien!Seth m'avais offert son hospitalité voila tout! Son coeur c'etais dans mes reves et dieu sais que j'en avais fait ,de doux reves.

Tu sais je pense que tu vas laisser un souvenir impérissable par ici, . Les gens ont été ravie que l'on vienne les voir pour leur parler de leur histoire, c'est important de se savoir intéressant

Son ton de voix etais tremblottant,jamais je ne l'avais entendue me parler de cette facon,alors que j'avais détourné le regard je me forcais a le regarder,me penchant en avant je posais ma main sur la sienne.

Tu n'imagine pas a quel point tu est important pour moi Seth,cette semaine a totalement changée ma vie,je ne suis plus la meme personne qu'avant,me comprend tu?

A tu salud senorita dit il en baissant le regard.

Je me redressais me mordant la langue,soupirant des plus doucement,il ne m'avais pas comprise ou alors il ne souhaitais pas me comprendre.

A ta santé Seth et merci pour tout ce que tu as fait pour moi,jamais je n'oublierais ce sejour et jamais je ne t'oublierais

Se leve brusquement les larmes aux yeux,menace imminente de couler a flots,le detourne et me dirige presque en courant au pied des escaliers.Trop tard la premiere larmes glissais deja sur ma joue,impossible a present de lui parler sans qu'il se rende compte de l'etat dans lequel je m'etais mise.

J'étais tellement pris par mes pensées que je n'entendis pas ce qu'elle me disait avant de quitter brusquement les lieux.

A ta santé Seth et merci pour tout ce que tu as fait pour moi,jamais je n'oublierais ce sejour et jamais je ne t'oublierais

Sur ces dernières paroles elle me tourna le dos et couru jusqu'à la rampe des escaliers où elle s'immobilisa un instant. Perdu face à sa réaction, je cherchais à comprendre ce que j'avais bien pu lui dire pour avoir causé une si grande peine. D'un pas hésitant je me levais à sa suite pour comprendre ce que n'allait pas.

_ Nella ? Ai-je dis quelque chose de déplacé ? je posai ma main sur son épaule pour la retourner face à moi.

A ce moment là je vis de grosses larmes ruisseler le long de ses joues avant de venir se fracasser sur le sol.

_ Nella ?! Je l'agrippai par l'arrière de sa tête et la collai contre mon torse. Calme-toi voyons. Pourquoi étais-tu si triste ma belle ?

Je continuai de la cajoler, une main dans ses cheveux et l'autre frottant doucement son dos. Ce moment, où je pus la sentir tout contre moi était un réel plaisir dont je me délectais sans en perdre une miette. Le contact de ce corps si frêle et si délicat me donnait des frissons dans tout le corps. Si proche est pourtant si loin...

_

Nella ? Ai-je dis quelque chose de déplacé
Nella ?! . Calme-toi voyons. Pourquoi étais-tu si triste ma belle ?

Je m etais arreter a la premiere marche des escaliers,mon prenom dans sa bouche etais comme un bonbon sucré ,je ne pouvais plus bouger n'y en avant n'y en arriere,je trouvais ma reaction stupide démesurée et lui aussi allais surement me prendre pour une folle dingue.
Bien sur je ne pu resister longtemps lorsqu'il me forcas a me retourner,je lui offris mon visage ruisselant de larmes et pu lire chez lui de la panique,avant de me retrouver dans ses bras,son parfum chatouillant mes narines,je cachais derechef mon visage dans son cou et bredouillais des explications.

Je suis désolée de reagir comme ca....mais la situation me depasse Seth!

Sanglote et leve un peu la tete pour pouvoir le regarder,son haut de tee shirt etais trempé,je grimacais,au point ou j'en etais temps pis autant me jeter dans la gueule de loup comme on dit.

Simplement Seth je...je...ne voudrais jamais devoir partir d'ici,je suis si bien avec toi,mais je sais que ma reaction est quelque peu puéril.Excuse moi

Baisse les yeux ,toutes rouge,n'arrivant pas a sortir les mots comme je le voulais et me detache de ses bras pour monter les escaliers en courant.Deux possibilité il me rattrape et je lui saute au cou,ou il reste sur place et je boucle mes valises.

Je suis désolée de reagir comme ca....mais la situation me depasse Seth!

Je devais avouer que la situation me dépassait tout autant et sans parvenir à la résoudre. Ses larmes ne se tarirent pas, bien au contraire, je pouvais les sentir à travers mon t-shirt. Mais qu'avais-je fais ?!

Simplement Seth je...je...ne voudrais jamais devoir partir d'ici,je suis si bien avec toi,mais je sais que ma reaction est quelque peu puéril.Excuse moi me dit-elle toujours en larmes avant de monter les marches précipitamment.

Je restais stoïc, l'air bête, en bas des escaliers à disséquer chaque qu'elle venait de prononcer pour en comprendre le sens.

Elle ne souhaitait pas partir.

Elle était bien avec moi.

Oh Nella... nous sommes donc la même situation ! Une immense joie vint naître en moi, laissant apparaître une boule au creux de mon ventre. Et je me mis à sourire, tellement j'étais heureux de constater que mes sentiments étaient tout autant partagés.

Je restais là, une joie rayonnant tout autour de moi alors que le bruit d'une valise que l'on tire fortement me ramena sur terre.

_ Mais quel abruti ! me dis-je à moi-même.

Je me précipitai dans les escaliers, grimpant les marches quatre à quatre comprenant que mon manque de réaction avait pu être perçu comme un refus pour elle. Quel crétin je faisais parfois ! Arrivant derrière la porte close, je posai mes mains pour ralentir ma course avec fracas.

_ Nella excuse-moi pour mon temps de réflexion... lui dis-je précipitamment.

J'écoutais les bruits qui me parvenaient depuis le couloir mais sans rien percevoir, elle ne souhaitait pas me parler.

_ Ne pars pas, reste avec moi. Je suis égoïste de te demander une chose pareille alors que nous nous connaissons que depuis quelques jours, mais je sais une chose : je n'ai pas envie de te voir me quitter... Je collai mon front contre la porte résigné.

Elle se rapprocha de la porte jusqu'à se coller contre elle, je pus le savoir rien qu'à son parfum qui se faisait de plus en plus entêtant à mesure qu'elle s'avançait. Toutefois, elle garda le silence comme si elle cherchait à masquer sa présence, ou plutôt à me la masquer et rien qu'à moi. Elle devait être honteuse d'avoir fait une telle déclaration, alors qu'à mes yeux elle avait été la plus courageuse de nous deux. A la différence de moi, elle ne comptait pas sur la présence des mojitos pour se dérider et rendre alors les choses plus faciles. Une fois encore, mon admiration pour elle n'en fut que plus grande.

Mes oreilles perçurent le son de sa voix, dans un chuchotement secret mais qui me parvenait naturellement sans faire d'effort.

Laisse moi Seth,jamais je n'aurais du te mettre au pied du mur en t'avouant ceci,je sais qu'il n'y a pas de place pour moi dans ta vie,je ne suis qu'une étrangere.

Bien que les larmes se soient taries, je percevais encore le désespoir que transportait le fond de ses paroles. J'aurais souhaité démolir cette porte qui elle seule nous séparait, mais j'aurais très certainement blessé Nella dans la manoeuvre, et comment lui expliquer par la suite ma soudaine force inexpliquée, alors que j'avais fais tant d'efforts cette semaine pour dissimuler ma vraie nature. Tiens un autre problème à expliquer d'ailleurs ! Qui étais-je pour lui demander de rester avec moi, quand on me connaissait entièrement? Quelle serait sa réaction si elle venait à l'apprendre ? Est-ce que sa vie en pâtirait ? Quel ironie du sort, moi qui comptait la rendre heureuse, je venais de réaliser qu'en la suppliant de rester toute sa vie serait alors bouleversée à jamais.

_ Nella, n'ait pas honte de ce que tu as eu le courage de révéler tout haut, alors que je tourne autour du pot depuis la première fois que je t'ai vu. Tu as rendu cette maison gaie, où il y fait bon vivre. Je n'ai pas passé d'aussi bons moments depuis la mort de mon père. Alors non tu n'es plus une étrangère pour ses lieux, tu es leur bienfaitrice, lui répondis-je sans bouger de la porte serrant la clenche jusqu'à la déformer sous ma pression.

Seth....je....ne t'en sent obligé de rien...

Sa voix n'était qu'un léger murmure envahit par le flot de larmes, mais heureusement elle venait enfin de m'ouvrir la porte. Une seconde de plus et je passais par la fenêtre, au diable les règles de politesse et ma vraie nature ! Je n'en pouvais plus de la voir et de la sentir dans une telle faiblesse. Je posai une main timide sur son avant-bras, comme pour tâter le terrain, mais les battements affolés de son coeur me confortaient quant à l'effet que je pouvais produire sur elle.

_ Je ne me sens obligé en aucune façon. Allez viens là... lui dis-je avant de passer une main derrière sa tête et de l'amener doucement contre moi.

Immédiatement épris d'elle et de son parfum, je posai ma tête sur ses cheveux, les caressant doucement avec mes lèvres, tandis que mes mains parcouraient son dos. J'avais rêvé de ce moment des heures et des heures durant mes nuits, et voici qu'enfin il se concrétisait.

_ Enfin je peux te sentir contre moi, tu n'imagines pas combien de fois j'en ai rêvé ! Nella, regarde-moi, lui demandai-je en m'écartant doucement d'elle pour chercher ses yeux. D'une main adroite, je lui soulevai le menton pour que nos regards s'accrochent. Je suis complètement fou de toi !

Je lui sourit, heureux de pouvoir enfin lui confier mon si lourd secret, et apaisé de sentir son coeur s'affoler sous sa poitrine. Ne pouvant plus me retenir et aussi pour casser le moindre doute qui pouvait encore subsister en elle, j'approchai mon visage près du sien.

_ Complètement fou de toi... lui chuchotai-je ma bouche à quelques millimètres de la sienne. A mon approche elle ouvrit délicatement ses lèvres, et son souffle vint me chatouiller les narines. Je laissais encore vivre cet instant fatidique, puis ma bouche se colla à la sienne, goûtant sa fraîcheur et sa douceur.

Je ne me sens obligé en aucune façon. Allez viens là

J'avais finie par ouvrir cette porte et je me sentais comme une biche égarée,seulement lorsqu'il m'attiras a lui je me laissais totalement aller,le visage bien calé au creux de son cou,je profitais de ce moment qu'il m'offrait,m'inpregnant de son odeur,esperant ne jamais l'oublier.

Enfin je peux te sentir contre moi, tu n'imagines pas combien de fois j'en ai rêvé ! Nella, regarde-moi

Je sursautais,réflechissant a mille a l'heure,me demandant si j'avais bien compris ses paroles,je ne voulais pas me prendre une gifle en pleine figure.Quand mon regard croisas le sien,je fut comme touché en plein coeur,on pouvais y lire tellement d'amour que cela en etais presque douloureux,mais mon dieu que c'etais bon.
Je suis complètement fou de toi !
Il n'avais céssé de me regarder et son visage s'approchais doucement ,je m'etais mise a sourire son vraiment m'en rendre compte.

Complètement fou de toi...

Ses dernieres paroles chuchotés alors que ses levres éffleurait deja les miennes,je posais ma main sur son coeur,heureuse de le sentir autant emballé que le mien.

Moi aussi réussis je a chuchoter avant qu'il ne stoppe mes paroles,ses levres avaient le gout dont j'avais toujours rever.Plus rien ne pouvais a present me donner l'envie de partir,je passais mes bras autour de son cou,m'appuyant légérement contre son corps chaud.
Cette instant resterais a jamais gravée dans ma memoire et c'est le souffle court que je stoppais notre baiser,mais pas le contact ,posant mon front contre le sien,je me remis a sourire.

J'ai crue que je n'etais rien pour toi,lorsque tu n'est pas monté de suite,je me suis imaginée...Oh Seth et dire que j'etais sur le point de partir!

Notre baiser fut exquis. Il n'était peut-être pas aussi fougueux que je l'aurais souhaité, mais en réalité il était bien plus que ça, il était à son image : passionné et tendre.

Sa main se posa doucement contre mon torse, tandis que je la soulevai légèrement du sol pour qu'elle soit à ma hauteur. Entre deux souffles un "moi aussi" silencieux me parvint de façon nette, me donnant encore plus d'ardeur. Je la serrai contre moi, sa poitrine reposant sur mon torse, tout en me rendant fou de plaisir pour elle. Toutefois, elle mit fin à notre baiser, un peu trop tôt pour moi, et vint coller son front contre le mien.

Je sentais mon visage me brûler, et au fond de mon ventre une boule de chaleur s'était formée, m'incendiant littéralement. Je brûlais de désir pour elle, tremblant légèrement devant son émoi et ses joues rosies.

J'ai crue que je n'etais rien pour toi,lorsque tu n'est pas monté de suite,je me suis imaginée...Oh Seth et dire que j'etais sur le point de partir! m'avoua-t-elle, un sourire aux lèvres.

Me forçant à retrouver l'usage de la parole alors que mon corps revendiquait un autre droit, je parvins, non sans mal, à formuler quelques paroles que j'espéraient intelligibles.

_ Suis désolé... Pas compris tout de suite le sens de tes mots. Enfin... Si mais je n'en revenais pas quoi, arrivai-je à lui répondre.

Il fallait reconnaître que mes efforts pour paraître sensible venaient de tomber en désuétude face à ma réponse somme toute hasardeuse. Mais je ne contrôlais plus mon corps, stimulait par le désir. Il ne s'agissait pourtant pas de mon premier baiser, ni de la première fois que j'avais envie d'une femme. Mais cette fois-ci tout semblait différent, et mon corps me faisait ressentir la nouveauté que cette relation signifiait pour moi : j'étais imprégné !

Bingo ! Je l'avais ma réponse à mon soudain changement, tout s'expliquait ! Le coup de foudre, les sentiments si intenses seulement quelques jours après notre rencontre, la confiance si vite installée, l'envie de la protéger, de la garder près de moi. Une seconde avait suffit pour passer de la transe à l'étonnement, et comme pour rendre cette constatation bien réelle je me la répétais tout haut.

_ Je suis imprégné !

Mes yeux rencontrèrent de nouveaux les siens, qui pétillaient de désir. C'était elle la femme de ma vie ! Je goûtais enfin à cette chose que tous mes autres frères avaient déjà connu, l'amour vrai et infini.

Seth,tu va bien? Je te trouve fievreux...tu est imprégné? Je ne comprend absolument rien,...tu voudrais bien m'éclairer s'il te plait?

Je regardais Nella, fier d'avoir mis le doigt sur une telle évidence. Pourtant vivant dans la légende depuis maintenant plus de 7 ans j'aurais m'apercevoir de ce phénomène bien avant. L'hébétude que je ressentais par rapport à mon constat me faisait oublier tout le reste, oublier le regard alarmant de Nella qui me conduisait vers ma chambre me pesant alors malade.

Viens t'allonger,tu m'inquiete sérieusement la,je vais chercher une serviette humide,d'accord.

_ Non, mais attend ne t'inquiète pas, rigolai-je devant son empressement, tout va bien.

Je l'attrapai par le bras, alors qu'elle commençait déjà à filer pour faire je ne sais quoi. Elle ne savait pas encore que si ma température était anormalement élevée, cela n'avait rien à voir avec un coup de froid. L'ayant stoppé dans son élan, je tirai doucement la manche par laquelle je l'a tenais et la rapprocha de moi.

_ Où cours-tu loin de moi ? Tu veux déjà m'abandonner? la questionnai-je en feintant de la tristesse, alors que mon sourire s'étirait jusqu'à mes oreilles.

Non, mais attend ne t'inquiète pas,

Je l'avais a peine entendue prononcer ses mots,reflechissais a toute vitesse essayant d'etre efficace au plus vite,j'etais plus que persuadé qu'il etais dans un etat second.Froncant les sourcils je me retournais lentement pour l'observer,en plus il riait a present...Posant mes mains sur les hanches je tentais de prendre une position autoritaire.

Seth je te demande de venir t'allonger!

Deja il m'avais rejoint et m'attirais a lui ,une petite moue triste sur son visage,soit il voulais me prendre par les sentiments ,bien possible qu'il y arrive si il continuais ainsi,soit il etais encore un peu enfant dans sa tete et la c'etais quand meme un peu moins drole...M'occuper de lui serais un plaisir au fils des ans mais en aucun cas je n'etais sa mere.

Où cours-tu loin de moi ? Tu veux déjà m'abandonner?

Bien sur que non je ne veux t'abandonner Seth,je suis juste inquiete pour toi,je t'assure tu est brulant de fievre et je ne sais pas quoi faire.

L'attirant contre moi je sentis un objet dur dans la poche de sa chemise,certainement son portable,peut etre devais je le lui prendre et appelé quelqu'un de sa famille..Mais qui je connaissais personne.Totalement perdue dans mes reflexions je poussais un gémissement d'inquietude et cherchais a capter son regard,lui qui avais l'air si content...folie?

Bien sur que non je ne veux t'abandonner Seth,je suis juste inquiete pour toi,je t'assure tu est brulant de fievre et je ne sais pas quoi faire.

Je cessai immédiatement de rire de la situation, comprenant que si je continuais à ne pas prendre la situation au sérieux, Nella commencerait à se douter que quelque chose clochait chez moi. Peut-être par pur égoïste, mais je ne souhaitais pas la mettre au courant de ma particularité tout de suite. Elle partirait en hurlant au fou, ou alors complètement effrayée par ce qu'elle venait de voir. Ainsi, je me repris un air sérieux, me passant une main furtive sur mon front.

_ Ne t'en fais pas, je couve ça depuis ce matin. Ce doit être à cause de ton futur départ, j'ai eu peur de te voir partir pour toujours, alors ça a dû jouer sur ma santé, tentai-je de la rassurer.

Je n'avais guère le choix, valait mieux me faire passer pâle plutôt que jouer la carte de la nonchalance.

_ Je me suis soigné, j'ai pris des comprimés avant que tu ne rentres. Ça ne devrait plus tarder à agir, je lui fis un petit sourire pour la tranquiliser, espérant que cela suffirait pour calmer son inquiétude.

J'essayais de trouver une alternative, lui faire penser à autre chose qu'à la température excessivement élevée de mon corps, mais il m'était impossible de rester loin d'elle alors que je désirais la serrer contre moi. Alors je lui fis signe de s'asseoir à côté de moi, sur le lit et me lancais dans une conversation que nous aurions dû aborder tôt ou tard.

_ Nella, nous avons un souci... Je laissais planer un petit suspens pour que sa concentration passe sur un autre sujet que ma santé. Je ne veux plus te laisser partir, comment allons nous faire alors que des centaines de kilomètres séparent nos deux foyers?

Ne t'en fais pas, je couve ça depuis ce matin. Ce doit être à cause de ton futur départ, j'ai eu peur de te voir partir pour toujours, alors ça a dû jouer sur ma santé,


Je m'arretais brusquement dans mes reflexions,le regardant tout de meme d'un air suspicieux,mon départ lui donnais de la fievre? Il me donnais bien plus que ca,des crampes d'estomac atroce a l'idée de devoir le quitter,je le rejoignis sur son lit,bien heureuse qu'enfin il accepte au moins de s'y assoir.

Je me suis soigné, j'ai pris des comprimés avant que tu ne rentres. Ça ne devrait plus tarder à agir

Je posais ma main sur la sienne,tentant un sourire arssurée alors que je ne l'etais pas du tout.

Pourquoi ne ma tu pas dit de suite que tu ne te sentais pas bien ,tu n'aurais pas du cuisiner et te reposer plus tot lui dit je tout en passant mon autre main sur sa joue.Brusquement il basculas le sujet et je sentie mon coeur repartir a cent a l'heure,la question etais tortueuse et pourtant il fallais la poser et en discute.

Nella, nous avons un souci... un silence pesant s'en suivi,je crue une fois de plus que c'etais mon attachement pour lui le soucis,ayant tout de meme un sacré manque de confiance en moi.Je ne veux plus te laisser partir, comment allons nous faire alors que des centaines de kilomètres séparent nos deux foyers?

Mon visage s'eclairas d'un sourire,bien heureuse de m'etre planté une fois de plus dans mes reflexions,j'entrelacais ses doigts et baissais les yeux,pouvant ainsi parler plus facilement,son regard me tranpercais et me faisait perdre tous mes moyens.

Et bien...je prit une grande inspiration,allez ma petite Nella jete toi a l'eau, j'ai une solution a ton probleme.

Leve les yeux et me noye dans le siens,demande moi de rester Seth....

J'avais réussi à l'attirer vers un autre sujet, certes je n'étais pas très fier de mon subterfuge mais il n'était pas encore temps de me confier sur ces choses là.

Nos doigts s'entrelacèrent, une attention qui n'était pas pour me déplaire. Je rêvai que nos vies seraient comme nos mains, à jamais imbriquée l'une dans l'autre. Sa tête se baissa et les mots sortirent d'un seul coup, alors mon regard était fixé sur ses cheveux.

Et bien... j'ai une solution a ton problème. Ses yeux se relevèrent sur moi me faisant frémir. Qu'allait-elle me proposée ? Peu importait je prendrai la moindre parcelle qu'elle serait à même prête à me laisser. Demande moi de rester Seth.... finit-elle par me dire.

Je passai une main sous son menton, l'attirant vers moi. Je me plongeai sans me retenir dans ses yeux qui pétillaient de plaisir peut-être... Je vins poser mes lèvres sur les siennes délicatement puis plus intensément, passant mes mains sur son dos, l'allongeant sur le lit.

_ Reste à jamais avec moi.... lui susurrai-je dans le creux de son oreille.

Ses doigts fourrageaient dans ma tignasse m'attirant ainsi vers elle, tandis que sa bouche était partie à l'assaut de mon cou, m'enflammant chaque parcelle de peau qu'elle touchait. Je n'osais plus tellement bouger, malgré les tentations de son bassin qui se collait étroitement au mien. Il me fallait voir ses yeux, capter son regard, pour y lire la réponse de son consentement ou non. Il s'agissait d'une chose essentielle pour moi, si elle désirait se donner à moi, je voulais être persuadé que ce choix était sincère.

Trop de filles avaient occupé mon lit, ma vie, sans jamais parvenir à déceler en elle une once d'honnêteté dans leurs yeux, bien trop pressées de me sentir en elle.
Trop de filles superficielles avaient voulu me connaître mais en réalité elles ne vivaient sans profiter réellement de chaque moment, ou au contraire ne profitant que de moi, de ce que j'étais capable de leur donner sexuellement.

Je sentais au plus profond de moi que tout serait différent avec Nella ce soir, mais comme une petite voix me serinant le même discours je voulais savoir, connaître la profondeur de son engagement.

Me dégageant légèrement de son emprise, je cherchais ses yeux jusqu'à ce qu'ils viennent se fixer sur moi. Face à l'incandescence de son regard, ses joues enflammées, et ses lèvres qui tremblaient légèrement, je compris enfin que j'avais trouvé la femme de ma vie. Elle allait se donner à moi sans retenue, elle me donnerait tout, son désir, son amour, sa vie. Étant rassuré sur ce point là, je fondis sur elle, retirant tous les obstacles encore présents qui m'empêchaient de sentir le contact de sa peau sur la mienne, tout en douceur.

Il est hors de question de me précipiter ! Aujourd'hui, je voulais savourer cet instant comme s'il était mon premier moment, ma première fois, avec elle qui n'était que douceur et volupté. Ses courbes épousaient la surface de mon torse et je parcourais ce corps magnifique de mille baisers, ressentant son plaisir à chaque cambrure de son dos.

Nos corps ne firent plus qu'un, ses cheveux caressant mon visage dans une danse exaltante. Me relevant, en position assise, je la serrai dans mes bras et la soulevais doucement pour que ses jambes m'emprisonnent autour d'elle à jamais. La tête contre sa poitrine j'écoutais les battements de son cœur tandis que nous plongions tous les deux dans la jouissance.

Je l'avais attiré a moi,il etais le premier avec lequel je laissais mon coeur et mon ame s'ouvrir,je savais au plus profond de moi meme qu'il etais celui a qui je pouvais tout donner.
Le simple faite de sentir son corps peser contre le mien etais un doux plaisir,je ne connaissais que peu de choses sur le sujet,mais je n'avais pas peur.

Quand son regard cherchas le mien,je fut émue per ce que je pu y lire,tellement d'amour ,un amour intense et qui durerais.Je sourit faiblement a l'homme de ma vie lui donnant l'accord qu'il attendais.Voila tout ce que je souhaitais qu'il fasse de moi sa femme.

La timiditée et le manque totale d'expérience me fit fermer les yeux,me laissant tout doucement emmener vers le plaisir d'etre sienne.Concentrer sur nos respirations,j'avais enfouie mon visage au creux de son cou,lorsqu'il m'avais amené a lui,ses mains ,ses gestes et lui tout simplement avais enivrée mon corps d'une douce chaleur,aggripée fortement a lui je connue alors jouissance.

Longtemps apres,nos corps entremelé sur le lit,je le regardais dormir,la lune éclairais doucement son visage,il etais adorable,il etais l'homme a qui j'allais tout donner sans aucunes restrictions.

Je t'aime murmurais je

Sa respiration était parvenue à m'endormir tel le son d'une douce berceuse, lentement entre ses bras, le sommeil était venu me cueillir sans que m'en aperçoive. Seul son murmure me sorti de cette douce nuit. J'ouvris les yeux sur son visage éclairé par la lumière de la lune, et je le contemplais à loisir.

_ Je t'aime aussi ma jolie inconnue, soufflais-je avec une voix encore ensommeillée.

Puis soudain, un léger cri d'animal me sortit de ma bulle de coton. Un appel nocturne qui m'était bien familier. Tournant la tête vers la lune, je comptais les jours qui me séparaient de ma dernière mutation et aussi de mon dernier tour de garde. En contemplant l'astre de nuit quasi plein, je compris que mon tour était arrivé, et que je devais dès lors échapper à ma bien-aimée, pour accomplir mon devoir.

Toutefois, un léger problème m'empêchait de détaler immédiatement... Comment lui expliquer ma fuite soudaine et ce en plein milieu de la nuit. Heureusement, comme une intuition ressentie ailleurs, mon portable se mit à vibrer depuis la table de nuit. Je m'en emparai précipitamment sans même prendre la peine de jeter un regard sur l'affichage.

_ Ouais ? répondis-je.

A l'autre bout du téléphone, ma sœur m'avertit que l'on m'attendait pour prendre le relais jusqu'au petit matin. Malgré la curiosité qui devait la ronger, elle ne me questionna pas outre mesure sur mon retard inhabituel de ce soir. De toute manière entre nous deux, les secrets ne duraient jamais très longtemps... Et elle serait au courant dès lors qu'elle viendrait à muter.

Je raccrochai tout aussi vite que j'avais répondu, cherchant une excuse plausible à formuler devant Nella. En effet, le motif : "je vais me dégourdir les pattes dans la forêt" n'était pas des meilleurs.

_ C'était ma sœur... Elle a besoin de me voir, je me forçais à faire chauffer mes neurones tout en essayant de ne pas trop lui mentir, peine de cœur !

A près tout ce n'était qu'un demi-mensonge ma sœur étant l'experte des relations amoureuses.

_ Je suis désolé mais je vais devoir aller voir ce qu'il y a. Mais rendors-toi je reviens aussi vite que je le peux mon bel ange.

Je l'embrassai, m'emparant de ses lèvres avant qu'elle ne puisse prétexter la moindre chose tout en me faufilant hors du lit. J'attrapai rapidement ce qui devait être mon jean et un tshirt et je déguerpis la seconde d'après dans un courant d'air, ne lui laissant pas l'occasion de protester.

Je savais que mon attitude était lâche, pire même! Quelques heures seulement après notre première nuit, je me retrouvais déjà en train de lui faire avaler des couleuvres pour me permettre de la quitter en toute facilité. Mais je gardais à l'esprit que ça ne serait pas le cas encore longtemps, et que je comptais lui dire toute la vérité sur ma réelle nature.