Après une petite heure de dégustation en compagnie de Jasper, nous décidions de continuer cette belle après midi, un peu nuageuse malgré tout, par une petite promenade en amoureux. Nous avions l’habitude de nous rendre dans une petite clairière sur les falaises se situant non loin du territoire Quileutes.
Jasper s’installa au pied d’un arbre suffisamment touffu pour nous abriter du soleil pendant que je ramassai quelques jonquilles et tulipes.
Quelques minutes plus tard, je m’allongeai sur l’herbe fraiche tout en déposant ma tête sur les jambes de mon mari. Ses mains caressants lentement mes cheveux et les yeux fermés, à cet instant je me sentais agréablement bien.

Alors que seul le bruit du vent dans le feuillage des arbres berçait mes pensées, j’entendis à quelques mètres de là, le délicat craquement de brindilles.

- Il y a quelqu’un Jasper !

Je me redressai rapidement et jetai un coup d’œil dans la direction d’où venait ce bruit. Une petite silhouette de femme se dessina devant moi.
Je me rendis compte très rapidement qu’il s’agissait d’une humaine et je me détendis. Une humaine apparemment très spécial puisque celle-ci avait une odeur familière et assez particulière.

Cette partie de chasse avait un réel plaisir, la journée était radieuse pour une ville telle que Forks, et j'étais heureux de ce moment d'intimité entre ma femme et moi, en train de profiter d'un agréable moment, comme toujours quand il s'agissait de faire quelque chose avec Alice. Nous avions ingurgité une quantité de sang, à tel point que j'aurais presque pu me sentir ballonner. Terminant la chasse par une petite balade digestive, dirions-nous, nous nous rendîmes sur un point culminant des falaises. L'endroit était magnifique, et nous aimions nous y rendre pour la vue et la sensation vertigineuse que nous offrait le vide sous nos pieds.

Je m'installai contre un tronc d'arbre, à l'abri des quelques rayons de soleil tandis que ma belle s'amusait à cueillir des fleurs. Je la regardais se mouvoir entre les herbes folles, arrachant délicatement la fleur du sol avant de donner de l'allure à son bouquet. Une fois satisfaite du résultat, elle s'approcha de moi, un sourire espiègle sur les lèvres, et prit place la tête sur mes jambes. Instinctivement ma main s'approcha de ses cheveux, les caressant doucement, comme si je ne pouvais m'empêcher de chercher le moindre contact avec ma femme.

De là où l'on était, on pouvait sentir l'odeur iodée de la mer, et entendre les vagues qui se fracassaient contre la paroi rocheuse, ainsi je me concentrai sur mon environnement pour capter les moindres sons de la nature, quand soudain le parfum tentateur du sang me surprit.

- Il y a quelqu’un Jasper ! me dit Alice en se relevant d'un bond.

_ Oui, il y a quelqu'un, je pris une bouffée d'air pour confirmation, et quelqu'un d'humain si je peux rajouter.

Au même moment où l'odeur était venue me frapper de plein fouet, mon vieil ennemi était réapparu du plus profond de mes entrailles. Cela faisait bien longtemps que nous nous étions affronté lui et moi. En effet, depuis la naissance de Renesmée j'avais dû me forcer à relativiser sur l'odeur du sang humain. Et d'ailleurs, ma nièce fut pour moi une vraie bénédiction concernant mon addiction au sang. A la minute où j'ai vu sa petite frimousse, où sa main est venue enserrer mon doigt, j'ai su que plus jamais je ne pourrais toucher la moindre personne.

Pourtant, même si j'avais fini par accepter ma condition, et qu'elle ne représentait plus pour moi une contrainte aux aspects douloureux, il m'arrivait des fois de revoir ce petit diable resurgit mais sans pour autant me faire craquer.

Et puis, comme sorti de nulle part, un visage se dessina entre les troncs d'arbre, suivit du reste de son corps. Allez savoir pourquoi, alors qu'il ne s'agissait que d'une simple humaine, mon corps s'arc-bouta comme pour me protéger de la menace qu'elle m'insufflait.

_ Y a un truc chez elle qui ne me plaît pas Alice... susurrais-je à ma femme.

Au fur et à mesure que la silhouette de cette jeune fille se dessina doucement devant nous, je sentais mon mari se crisper de plus en plus.

- Y a un truc chez elle qui ne me plaît pas Alice...

Il devait sans doute avoir senti, tout comme moi, cette odeur familière mais tout aussi inquiétante.
Pour tenter de le détendre du mieux que je pouvais, je m'approchai lentement de lui et enlaça son bras de mes mains.

- Effectivement chéri, elle a l'odeur des loups sur elle! Mais sans pour autant en être une. Mais pourtant cet endroit n'est pas sur le territoire quileutes n'est ce pas? Nous ne nous sommes pas trompé dis moi? Lui demandai-je très inquiète mais de façon suffisamment basse pour ne pas être entendu par notre inconnue.

A cet instant, alors que jusqu'à présent, contrairement à mon mari je me sentais plutôt détendu, un immense doute s'empara de moi. Complètement apeurée d'avoir peut être commis une faute mettant en danger notre famille, je regardai Jasper dans les yeux en attendant la réponse que j'espérai t'en avoir. Mes mains enlaçai de plus en plus fort le bras de mon époux et si j'avais pu m'écrouler sur le sol, je serai déjà totalement inconsciente au beau milieu des paquerettes.

Inquiète de me voir si crispé, et par cette situation douteuse, Alice m'enserra le bras aussi bien pour me détendre que pour se sentir soutenue aussi.

- Effectivement chéri, elle a l'odeur des loups sur elle! Mais sans pour autant en être une. Mais pourtant cet endroit n'est pas sur le territoire quileutes n'est ce pas? Nous ne nous sommes pas trompé dis moi?me chuchota-t-elle paniquée.

Je savais que la limite entre notre territoire et celui des Quileutes était toute proche, mais je restai persuadé que nous n'avions commis aucun impair et que la femme en face de nous était dans son tort.

_ Non, Alice, nous sommes encore sur notre territoire, bien que celui des loups ne soit pas très loin non plus. Mais nous avons le droit d'être ici. Toutefois, cette jeune femme va devoir nous expliquer ce qu'elle fait sur nos terres par contre, d'autant qu'elle fait partie de leur tribu sans aucun doute, lui appris-je.

Le physique de cette jeune femme me semblait tout de même atypique des Quileutes. Certes elle avait les cheveux foncés caractéristiques des indiens, mais sa peau était claire et chose encore plus étrange, elle semblait être perdue, alors que la forêt aurait dû être pour elle comme une seconde maison.

A ce moment là, une bourrasque de vent s'infiltra entre les arbres, soulevant les cheveux de la femme dont l'odeur des lycanthropes s'infiltra jusqu'à nous. Plus aucun doute, elle venait bien de la tribu et avait dû croiser, consciemment ou pas, plusieurs loups sur son passage, alors que faisait-elle toute seule? Tandis que je réfléchissais, le vent souffla de nouveau, plus violemment encore, et vint écarter les branches d'arbres au-dessous d'Alice et moi. Puis, comme par hasard, le soleil choisit le moment où nous étions à sa portée, pour nous éblouir tels de diamants brutes.

_ Au moins nous allons être rapidement fixés, dis-je à Alice tandis que sa peau rayonnait.

_ Non, Alice, nous sommes encore sur notre territoire, bien que celui des loups ne soit pas très loin non plus. Mais nous avons le droit d'être ici. Toutefois, cette jeune femme va devoir nous expliquer ce qu'elle fait sur nos terres par contre, d'autant qu'elle fait partie de leur tribu sans aucun doute

Sa réponse me rassura. Une petite erreur était tellement vite arrivée, surtout lorsque l’on se sent aussi bien que je l’étais il y a quelques minutes encore.

_ Au moins nous allons être rapidement fixés me dit-il en regardant mon décolleté qui se mit à scintiller sous l’effet du soleil.

Le vent avait, bien évidemment, choisi ce moment pour se lever et ainsi laisser passer les rayons du soleil à travers le feuillage touffu des arbres à nos côté. Nous allions bientôt avoir, nous aussi, à nous expliquer sur ce sujet.

A notre vu, la jeune femme avançait lentement dans notre direction et affichait un petit air complètement perdu.

Au lieu de rester plus longtemps au contact du soleil, et ainsi peut-être diminuer le risque qu’elle est pu apercevoir quelque chose, je m’avançai doucement à elle afin de nous présenter.

- Bonjour dis-je en souriant, je m’appelle Alice et voici Jasper. Euh…tu as besoin d’aide peut-être ? Tu me semble perdu ? Lui demandai-je de la façon la plus agréable qu’il soit.

Seth était partis pour la journée et apres avoir finis ce que j'avais a faire chez lui,je me décidais a sortir,dehors le temps étais des plus agréable et prendre des photos du coin me manquais.
De plus je savais que ca lui ferais plaisir de retrouver sur papier glacé certains endroits qu'il affectionnais particulierement.Apres avoir mis une tenue adéquate pour crapahuter en foret et pris mon appareil je partais donc l'esprit léger.
Une fois dans mon élément,je perdais toute notion du temps comme a chaque fois,je ne savais pas depuis quand je marchais,j'esperais surtout ne pas me perdre cela aurais été ridicule,seulement je ne m'apercue que trop tard que j'etais bien loin de la Push.

Alors je que je prennais un curieux petit animal en photo,j'apercus des gens un couple apparement,qui avais l'air quelque peu agacés .Je pouvais voir le mal aise sur le visage,alors que tout sourire je décidais de m'approcher pour le demander mon chemin et m'excusez de les avoirs dérangées,le soleil vint sur nous et leurs peau se mis a briller comme des diaments.
Je déglutis alors que la femme s'approchais de moi,qui était ils ? Et surtout qu'elle étais se phénomene étrange sur leurs peau.J'etais éffrayer et je regrettais deja d'etre partie sans avoir dit a Seth mon envie de ballade.

Bonjour me dit la jeune femme en souriant, je m’appelle Alice et voici Jasper. Euh…tu as besoin d’aide peut-être ? Tu me semble perdu ?

Je reculais alors qu'elle s'approchais,franchement et ceux pour la premiere fois de ma vie,j'avais peur.

Seth murmurais je dans un souffle ,reculant encore.

A fait que je m'approchai d'elle, la jeune fille reculai. Elle était passé d'un sourire gêné à un visage figé par la peur. Avait-elle vu quelque chose?

« Seth... » l'entendis-je murmurai dans un souffle de panique.

L'ouïe très développé que nous possédions en tant que vampire s'avérait parfois très utile. Cette avantage me permis de comprendre en un seul mot pourquoi cette jeune femme portait sur elle l'odeur des quileutes. Elle en connaissais au moins un.

- Oh ne te sauve pas! Tu n'a pas à avoir peur de nous. Nous connaissons très bien le coin, si tu as un soucis nous pouvons peut-être t'aider.

J'essayai d'être la plus agréable possible afin d'éviter tout mal entendu avec la meute.
J'hésitai à prononcer le nom des quileutes et notamment celui de Seth que j'avais entendu de sa bouche. Était ce une bonne idée? Dans un sens cela ne pourrait que la rassurer de savoir que nous connaissions ses amis. Mais peut-être que cette jeune fille n'est qu'une parente éloignée d'un d'eux et qu'elle n'est absolument pas au courant pour les loups et le reste. Il ne fallait pas prendre le risque de nous dévoiler encore plus à cette inconnue et savoir qui elle est.

- Tu n'as pas l'air d'être du coin? Tu viens d'arriver? Tu es en vacances dans ta famille peut-être? Lui demandai-je toujours avec un beau sourire.

Je restai en retrait par rapport à Alice, sans toutefois me dissimuler aux yeux de la jeune fille. Le charme de ma femme parvenait toujours à ses fins là où le mien ne faisait qu'inquiéter les jouvencelles en détresse. Ainsi je la laissai s'adresser à elle poliment, avec un air tout naturel comme si de rien n'était. Si le regard de la jeune fille n'avait pas été aussi alarmant, j'aurai pu rire de cette situation, en entendant ma femme lui proposer son aide, alors que nous scintillions la minute d'avant.

Quel don extraordinaire possédait-elle, cette confiance qui irradiait d'elle aurait réussi à rassurer n'importe quel humain et même si elle avait eu ses crocs à son cou. Alice était hypnotique et son sourire ensorcelant. Cependant, malgré toute la bienveillance dont elle faisait preuve, la pauvre fille était effrayée. Elle murmura alors un prénom, si faible qu'il serait passé inaperçu s'il ne m'avait pas été si familier... Seth...

_ Tiens, il semblerait que notre Don Juan ait laissé filer son rendez-vous nocturne... Il en devient inconscient ma parole ! Que faisons-nous ? murmurai-je à l'oreille d'Alice, en m'approchant délicatement.

Bien qu'ayant de l'affection pour ce loup qui avait passé son adolescence à s'occuper de Nessie et à suivre Edward comme son ombre, je ne pouvais pas accepter de le laisser continuer à vivre ce genre de vie décousue dont il avait pris le chemin, et encore moins approuver ses choix. Alors que la plus grande partie des loups semblaient avoir trouver l'amour de leur vie et la paix intérieure, Seth restait le jeune adolescent fou, impétueux et irresponsable qu'il avait toujours été.

_ Son comportement m'insupporte vraiment Alice, il va vraiment falloir qu'il se montre plus responsable à l'avenir. Te rends-tu compte de ce qu'elle a vu de nous ? Comment allons-nous faire ! ma colère montait crescendo à mesure que les problèmes se présentaient à nous. Fais la parler, pendant que je cherche un moyen de nous sortir de là !