Depuis notre retour de la clairière, nous n'avions pas échangé un seul mot. Je sentais que Bella était tendue, inquiète mais je ne trouvais pas les bons mots pour la faire sortir de son silence.

Dans un premier j'essayai de la rassurer, de lui dire que sa réaction avait été normale n'étant qu'un tout jeune vampire, mais cela n'arrangea pas la situation. Elle me planta dans le sol et partie dans notre chambre.

Qu'est ce que cela signifiait? Mes mots l'agaçaient surement, en même temps que pouvais-je lui dire d'autre? Nous avions échappé à la catastrophe et c'était l'essentiel. Mais elle était pleine de remords... à sa place je l'aurai été tout autant, même si je n'avais pas touché à un seul de leurs cheveux, je m'en serai voulu d'avoir étais à deux doigts de les tuer.

Je ne savais pas trop comment agir... je me balançai sur mes pieds attendant le bon moment pour retourner auprès d'elle.

J'étais à présent assis sur notre lit, seule, j'avais repoussé Edward, c'est mots commençais à m'agacer et je ne voulais rien dire que je regretterais plus tard.

J'attrapai alors son oreiller, et je le serrais dans mes bras, étant en boule sur le lit.

Je me remémoré chaque instant du moment ou j'avais ... j'avais failli tué des innocents.
Mais que m'était il arrivé ?
Qu'elle genre de monstre pouvais-je être pour avoir imaginais des stratégies si ignoble pour les tués. J'avais d'abord pensés à les achevés avant de boire leurs sang, puis j'avais pensé les faire souffrir, les gardaient en vie pour que leurs sang reste chaud. J'avais imaginai en quelques minutes des dizaines et des dizaines façon de les tués, sans me faire repéré, voulant les faire souffrir à tout prix. J'étais un monstre !

Et à présent Edward n'était même plus là pour me rassurer. Je n'étais d'ailleurs pas à sa hauteur. Si il n'avait pas été là, j'aurais ...

Je tournai en rond tel un tigre en cage, mes pas m'emmenaient n'importe où, déambulant dans le salon sans savoir quoi faire. Seul le bruit de son souffle me parvenait, elle devait être immobile, aucun bruit ne pus me renseigner sur ce qu'elle faisait seule dans notre chambre à broyer du noir.

Apparemment elle souhaitait un peu d'intimité, pour retrouver ses esprits, mais j'aurai tellement voulu l'aider. Lui dire des mots rassurants mais elle ne voulaient pas les entendre. La serrer dans mes bras en silence, mais peut-être cela raviverait notre course de tout à l'heure, quand, pour l'empêcher de commettre un crime, je l'avais ligoté avec mes bras.

Alors je restai dans le salon, à réfléchir comme un taré. Qu'aurais-je fais si j'avais été humain? Comment les maris ordinaires faisaient-ils pour rassurer leurs épouses ordinaires.

Soudain, la solution me vint à l'esprit quand mes yeux se posèrent sur l'objet noir et blanc qui trônait dans un coin de la pièce. Sa surface brillante me renvoyait les derniers rayons du soleil. Je soulevai le capot, et m'assis sur le petit siège en velours, et posai mes doigts au-dessus des touches noires et blanches.

Je débutai par la chanson d'Esmé, avant de continuer sur sa berceuse. J'étais prêt à lui jouer toute la nuit s'il le fallait. A l'époque, du temps où elle n'était encore qu'une fragile humaine, cette berceuse parvenait là où mes mots n'y suffisaient plus... J'espérai qu'il en serait de même, sept ans plus tard.

Mais comment avais-je pu faire ça ?
Tous tourné en boucle dans ma tête, et cela n'arrangeait pas les choses. Je pris alors une grande inspiration plongeant ma tête dans son oreiller, son parfum m'apaisai toujours.
Mais alors pourquoi l'avais-je rejetais ?
J'avais tous gagné, il allait m'en vouloir.

Mais soudain j'entendis une merveilleuse mélodie, oui la douce mélodie du piano d'Edward, ces doigts de fée pianotant sur les touches blanches et noir. C'était tous d'abord la chanson d'Esmée, puis il vint à ma berceuse. Cela fessait si longtemps que je ne l'avais pas entendu, mais elle avait toujours sur moi le don de m'apaisais.

Je me levai alors du lit, et je me dirigeai vers la salle sans bruit, là ou je ne dit pas un mot, j'avais peur qu'il ne m'en veuille.

Je jouais sans faire attention à mes doigts qui volaient au-dessus des touches, tandis que mon pied pressait les différentes pédales. Je me rappelais mes soirées dans sa chambre, couché sur son petit lit étroit. Dès que je fredonnais les premiers accords, tout son corps se détendait en même temps que ses paupières se fermaient doucement.

Et aujourd'hui qu'en était-il? Réussissai-je à l'apaiser depuis notre chambre?

Je me laissai moi aussi porter par la mélodie, offrant quelques variables au tempo au fil de mes émotions. J'accompagnai l'air avec ma voix de ténor, rien de bien intelligible, juste quelques "lalala" pour agrémenter la chanson.

Tout occupé à cette tâche, je me perdis dans mes notes de musique sans faire attention à ce qui m'entourait. Pour la première fois de ma vie je concentrai tous mes sens sur une seule activité : apaiser ma femme.

Il était là assis sur le banc du piano, je mourrais d"envie de m'avançais, mais j'avais peur de sa réaction. Pourtant cette musique m'attirais à lui. J'avançais alors sans un bruit, et m'assis à ces côtés.

Je regardais alors ces doigts frôlés les touches du piano, je fermais les yeux et écoutais cette douce mélodie, qui pouvais partir dans le triste comme dans la joie.

Cela fessait si longtemps que je ne l'avais pas entendu, trop longtemps à mon goût. Cet mélodie me fessait pensé à la première nuit qu'il avait passé au près de moi, il l'avait fredonnés rien que pour m'endormir. Il était restés au près de moi toute la nuit, et beaucoup de nuit après celle là. Je me rappel aussi la première fois que je l'ai entendu jouais, c'était la première fois que je rencontrais sa famille. C'était tant de merveilleux moment. J'adorais cette mélodie.

Je ne vis Bella qu'au moment où elle s'assit à mes côtés. Je lui souris et relança sa berceuse. J'essayai de garder mes yeux posaient sur mes doigts, je ne souhaitais pas la dévisager. La mélodie envahit la pièce, nous transportant vers d'autres lieux, vers une autre époque...

Puis la berceuse s'acheva et j'entamai une petite composition toute nouvelle. Les notes tournaient en boucle depuis un moment dans ma tête, et je voulu tester leur harmonie. L'air était plus enjoué, avec des moments partant dans les graves, pour revenir claironner à nos oreilles.

_ Cette mélodie est comme notre mariage. Elle est belle, enjouée, vibrante avec ses moments plus durs mais son rythme endiablé revint à la charge.

Puis je lui déposai un baiser sur son front en achevant ma nouvelle composition. Et attendit patiemment qu'elle me parle comme pour prendre la température de son humeur.

J'entendis une dernière fois ma berceuse. Me ressemblait elle vraiment ? Pourtant je n'en avais pas l'impression. Puis il partie dans une nouvelle mélodie, que je n'avais encore jamais entendu, elle était merveilleuse, et les mots d'Edward me touchèrent. Je m'en voulait ... il était si parfait, et je l'avais repoussé alors que j'avais tant besoin de lui.

Il avait surement raison, notre mariage était merveilleux, et même dans les moments les plus dur on savait resté lié.

La mélodie pris fin, et le piano cessa, Edward déposa alors un baisser sur mon front, puis me fixa attendant quelques chose de moi.

Je n'osais parlais, je ne savais que dire.

- Edward je ... je suis désolé ! ... Oui pardonne moi !

Je ne bougeai pas, je restais immobile.

_ Ne t'excuse pas. Je veux juste savoir si ça va mieux? je cherchai la réponse à ma question dans ses yeux.

Il semblaient plus serein que tout à l'heure. Est ce que cela signifiait que le remord l'avait quitté? Je ne savais jamais exactement avec Bella, elle réussissait à me dissimuler ce qui la gênait facilement.

_Est ce que tu veux que je te laisse un peu seule? Je peux aller faire un tour à la villa si tu veux?

Malgré le fait qu'elle m'ait rejoins de son plein gré ne signifiait pas que ma présence était tolérée. Je ne voulais surtout pas la froisser, seulement qu'elle retrouve son calme, et sa ma présence à ses côtés l'en empêchait je me serai absenter quelques heures.

En ces moments-là, elle me faisait tellement penser à Jasper. Il nous détester quand il lui arrivait de craquer, il se sentait minable face à six vampires qui savaient se maitriser. Et je savais aussi qu'à l'époque il préférait fuir nos regards et notre présence. Pourtant nous ne l'accusions de rien, ne lui reprochions rien, car nous arrivions toujours à l'en empêcher. Mais nos regards compatissants le rendaient fou.

Je me demandai alors s'il en allait de même pour Bella. C'était la première fois qu'elle craquait autant.

Rester seul ? Ici ? Sans lui ?
Cela m'aurais peut être fait du bien, j'aurais pu me calmer sans avoir l'impression d'être jugé, mais je ne m'en sentais pas la force d'être loin de lui.
Je savais d'ailleurs très bien que seul lui pouvais me réconforter, le rassurer, et me calmais. Il avait une emprise sur moi que personne n'avais jamais eu.

- Non reste ! ... S'il te plaît !

Avais-je dit d'un ton légèrement paniqué, je me nichai alors sur son torse.

- Je veux que tu reste ... je n'ai pas la force d'être loin de toi ! ... Je ne vais pas bien Edward, tous ce bouscule dans ma tête ... je n'arrive pas à effacé tous ça ... si tu savais ...

_ Accepte tes faiblesses au lieu de les repousser. Tu peux être le pire monstre qui soit, et si tu en as conscience tu pourras avancer. Ne te brime pas autant, ça ne fera qu'empirer. je passais un bras autour de ses épaules, heureux de pouvoir l'aider dans cette lutte contre elle-même.

_ Tu finiras par te contrôler, pas aujourd'hui, ni demain, mais un jour quand tu auras acquis assez de self control tu y parviendras. Et tu sais pourquoi? (elle secoua sa tête) Parce que j'ai plus foi en toi qu'en n'importe qui d'autre. Ta bonté est naturelle et sans limite. Et puis je serai toujours là Bella, tant que tu le voudras je ne te quitterai jamais... jamais mon amour.

Je caressai ses cheveux de mes lèvres. J'avais confiance en elle, et j'étais persuadé que Bella deviendrait la plus forte de nous tous.

Je la fit glisser vers moi et la soulevai pour la poser entre mes jambes. Puis je me saisis de ses mains et les gardai dans les miennes. J'écartai ses cheveux de ses épaules pour poser ma tête.

Je plaçais ses doigts sur les touches du piano et j'entrepris de lui faire jouer ma nouvelle composition ensemble...

Je l'écoutai sans rien dire, ces paroles étaient si sage, si vrai.
J'étais un monstre, un monstre qui ne désirais que le sang de personnes qui n'avaient rien fait, rien demandaient. Pourtant il fallait que je l'accepte, pour Edward ...
Il fallait que je prenne patience, tous arrivera un jour, Edward croyais en moi, et j'avais confiance en lui. Je devais y arrivais.

D'autant plus que c'est dernières paroles me donnèrent du courage. Il serait toujours là près de moi, tant que j'aurais besoin de lui, jamais il ne me quitterait, non plus jamais.

Il m'attira alors à lui, me fessant glissé entre ces jambes, attrapa mes mains, et nous commençâmes à joué tous deux. Malgré mon manque de savoir faire cela me détendait, me fessait quelques peu oublié.

- J'aime cette mélodie ..

_ Ahah(je ris) décrispe un peu tes doigts... Non pas trop non plus...voilà comme ceci. C'est comme si chacun de tes doigts possédaient des ailes, exercent juste une petite pression. Le piano est une question de délicatesse et de doigté.

Nous jouâmes inlassablement ce même morceau, jusqu'à ce que les accords soient imprégnés dans son cerveau, et que ses doigts volent d'eux-mêmes au-dessus des touches. Un sourire illumina son visage radieux, l'exercice avait été bénéfique. La concentration que lui imposait le morceau lui avait fait oublié sa culpabilité. Et puis, elle apprenait rudement vite, bientôt nous pourrons jouer des airs à quatre mains.

_ Tu joues remarquablement bien ma tendre épouse!

J'avais beaucoup de mal avec ces touche de piano, je n'arrivais pas à les caressai comme lui fessait, mais il ne perdis pas patience, il me fessait répétai la mélodie encore et encore, jusqu'à ce que je puisse tant bien que mal joué ... seule !

J'affichais un grand sourire, contente de ma réussite, et je me rendis compte que j'arrivais à oubliais quelques peu cet incident.

- Oh non ! Tu joue mille fois mieux ! ... Dit moi qu'est ce qui ta vraiment inspiré pour cette mélodie ?

Lui demandais-je en cessant de jouais, et en le laissant reprendre, je m'appuyais alors contre son torse.

Je la reposai à côté de moi sur le siège en velours et me levai. Puis lui tendant une main je lui proposai de me suivre :

_ Viens je vais te montrer ce qui me l'a inspiré. elle accepta mon offre et plaça sa main dans la mienne.

Nous gravîmes les escaliers, jusqu'à notre chambre à coucher où je la fis s'asseoir sur notre lit. Puis je retournai dans notre dressing qui jouxtait notre chambre et notre salle de bains. Je fus de retour avec un énorme carton dans les bras. Je le déposai sur le lit, à côté d'elle et ouvrit les battant délicatement, car il contenait de véritables trésors.

Je sortis un album photo un peu décrépis, dont les couleurs s'étaient un ternis avec le temps. Mais son contenu était encore intact?

_ Tu te rappelle du cadeau de ta mère? Pour tes 18 ans, Charlie et Renée t'avaient offert cet album avec un appareil.

En ouvrant la première page, nous contemplâmes une photo de nous deux qui remontait au moins à 10ans. Nous nous tenions bien droit dans la petite cuisine de chez Charlie.

Je le suivis sans aucune hésitation, j'étais pleine de curiosité à l'idée de savoir d'où naissez cet si merveilleuse mélodie. Il nous mena jusqu'à la chambre, là ou je m'asseyais sur le lit, et le vit partir dans le dressing. Qu'allait il bien donc cherchais ?
Je le vis revenir avec un énorme carton dans les bras qu'il posa sur le lit, il en sortit un album photo. Mon album photo ? Et vint s'asseoir à mes côtés.

Je le reconnaissait très bien, j'avais pris des tonnes de photos, remplissant l'album en à peine deux jours. Avant qu"il ne ... je ne préférai pas y pensais.
Mais cet album cela fessait des années que je ne l'avais pas vu, je ne pensais d'ailleurs pas qu'il existai encore.

- Oh mais je ne pensais pas qu'il existai encore celui là !

Dis-je en apercevant sur la première page la photo d'Edward et de moi, que Charlie avait pris dans sa cuisine. Edward avait l'air si tendu, mais si beau.

_Oui, quand on sait l'évènement auquel il se rapporte ça ne nous laisse pas de bons souvenirs. Je t'ai abandonné une semaine après jour pour jour. Ma première erreur. Notre première difficulté.

Bella feuilletait tranquillement les pages, rigolant parfois et soufflant d'autre fois. Puis, l'album refermait, elle plongea la main dans le carton.

_ Ôtes-moi ta main tout de suite ! le grondai-je gentiment.

Je sortis ensuite, une chose blanche, fine... en dentelle... la jarretière du mariage, celle qu'Alice lui avait prêté avant de lui donner pour de bon.

_ Tu t'en rappelles, je te l'ai enlevé avec les dents. Quel homme habile je suis!!

Lui il trouvait le courage de parler de cet période, moi je n'en avais pas le courage, ce n'étais effectivement pas de bons souvenirs, mais cela était une des preuves que notre amour pouvais, et avais tous traversé.

Je ne répondis pourtant pas, je me mettais à feuilleter toutes les pages de l'album, beaucoup de photos d'Edward si trouvait, des mes amis du lycée, Mike, Angela, Ben ..., et il y avait même une photo de ma Chevrolet. Je me mis à rire légèrement en la voyant.

Puis je plongea ma main rapidement d'en le carton, beaucoup trop curieuse de savoir ce qui pouvais encore bien se cacher dedans. Mais je fût stoppai par Edward qui fit une légère petite tape sur ma main.

J'attendis alors patiemment, et le vit en sortir un petit bout de tissus blanc, oui c'était bien ma jarretière, un cadeau d'Alice.

- Oui, oui je m'en rappel très bien, et de ton habilité aussi ! L'un des plus beau jour de ma vie ! Je ne me reconnaissais même pas dans le miroir !

Dis-je en souriant. J'avais était dur à me décidais pour le mariage, mais pourtant je le regrettais pas.

Au fur et à mesure que je fouillais dans le carton, j'étais aussi étonnée qu'elle par mes trouvailles aussi diverses que variées. Nous nous mîmes à rire en sortant une layette rose pétante qu'Alice avait acheté à Nessie.

_ Il me semble l'avoir vu qu'une seule avec celle-ci... Comme beaucoup de vêtements d'ailleurs, elle grandissait si vite!

Puis nous restèrent sans voix avec ses premiers dessins, certains ne représentaient qu'une vague tâche marron sensée représentée Jacob, et d'autres fois elle dessinait une maison avec nous à côté. "Papa" "Maman" "Nessie" ces grosses pattes de mouches indiquait qui se trouvait sur son dessin.

_ Elle écrit aussi mal que toi !

Et puis nous tombèrent sur un cahier en cuir fermé à l'aide d'une ficelle : mon journal intime. Enfin, celui qui racontait ma rencontre avec Bella. Sur la page de garde, j'avais griffonné rapidement :

_ Midnight Sun... tu es apparu comme un soleil venant éclairer mes nuits.

Je n'en revenais pas de ce qui pouvait avoir dans ce carton !
La layette rose de Renesmée offerte par Alice, je me rappel ce jour.

- Oh oui cette layette, je ne l'avais mis que pour faire plaisir à Alice !

Puis il sortit les dessins de Renesmée, tous plus mignon les un que les autres, d'abord ces premiers dessins, pas très compréhensible je dois dire. Puis elle vint aux maisons, et aux dessins avec quelques petites écriture, c'était merveilleux.
Je donna une légère tape à Edward pour sa remarque sur mon écriture, même si cela était vrai, mon écriture était loin d'être aussi parfaite que la sienne.

Puis il sortit un petit cahier en cuire, entouré d'une petite ficelle qui le maintenait fermés. Je ne me rappelais pas l'avoir déjà vu.

- Midnight Sun ? Je suis ? apparu comme un soleil venant éclairer tes nuit ? Tu m'explique chéri ce qui ce trouve dans se cahier ?

Demandais-je d'une voix douce, mais pleine de curiosité.

Bella n'était pas au courant que j'écrivais régulièrement ce que l'on peut appeler des mémoires... J'avais aujourd'hui, plus d'un siècle, plus d'un siècle de souvenirs que l'on finit par oublier au fil du temps. Et certains me sont tellement chers qu'il me serait intolérable d'oublier certains détails.

_ J'ai pris l'habitude d'écrire tout ce qui se passe dans ma vie... pour ne pas oublier certains évènements. Notre existence est longue et notre cerveau ne peut pas accumuler éternellement tout un tas de souvenirs. Alors je les couche dans ses journaux. Celui-ci te concerne, enfin nous concerne.

Elle posa des yeux interrogateurs sur la reliure du cahier, sa curiosité lui faisait briller les yeux.

_ J'y raconte notre première rencontre, mon départ, mon envie d'avoir voulu te tuer, et puis notre rapprochement... tout y est écrit. Si tu veux tu peux le garder pour le lire. Il n'y a rien que tu ne saches pas. je lui mis le livre dans ses mains, pour lui montrer que je tenais à ce qu'elle le lise.

Ce livre racontais notre histoire ?
J'étais pleine de curiosité a savoir tous ce qui ce trouvait dedans, je l'admirai alors jusqu'au moment ou il déposa le livre dans mes mains, me proposant ainsi de le lire. Mais je savais qu'il tenait à ce que je le lise, il ne me l'aurait pas montré sans ça, non surtout en me connaissant. Je n'avais pas besoin de me faire prier, je voulais tant savoir toutes ses pensées, comme lui voulait connaitre les miennes.

- Toutes notre histoire ? Tes pensées sont inscrites la dedans ? ... Notre première rencontre ? Ton absence ? ... Tu ne peu pas savoir à quel point j'ai envie de le lire, à quel point j'ai envie de savoir tes pensées !

Lui dis-je en le regardant, tout en tenant fermement le livre, ne voulant pas qu'il m'échappe.

Je ris devant son air ahurie, et son débit de paroles, sans aucun doute elle était très excitée par mon journal et ce que j'avais pu y écrire.

_ Oui jusqu'à notre mariage... tout y est écrit. Les bons moments, comme les mauvais... tout ce qui m'a servit à composer cette mélodie que nous avons joué dans le salon. Voilà ce qui m'a inspiré : notre vie tout simplement.

J'étais conscient de mon bonheur quotidien, même si parfois nous avions des passages à vide ou des épreuves nous les surmontions toujours. Nous faisions face ensemble, soudés, en famille. Les décisions concernant Nessie étaient prises à l'unisson, nous communiquions énormement et cela expliquait la réussite de notre couple.

Même ce soir, alors que Bella avait été confronté à un gros problème, nous étions parvenus à le dépasser sans l'ignorer ou l'effacer de nos têtes.

En repensant à tous nos souvenirs ensemble, il est vrai que cette mélodie était parfaite. Parcourant des moments de mystères, de joies, de tristesse, chaque moment de notre vie était dans cette composition, mais à chaque tristesse venait notre lot de joie. Tous ce trouvait alors dedans, toute ma vie humaine, dont certains passage était plus flou que d'autres pour moi.

Il y avait cependant après ce qui venait de m'arrivais une question que je devais posé.

- Edward ! Lorsque l'on c'est rencontrés pour la première fois, à ce cours de biologie, qu'est ce qui permis de ne pas ... de ne pas me ... me tuais ?

J'eus du mal à prononçais ces mots, j'avais du mal à m'imaginai cela.
Mais j'avais besoin de savoir qu'elle force était en lui pour ce maitriser à ce point, même si je savais qu'il avait imaginais des dizaines de façon de mettre fin à mes jours, durant cet heure de cours.

Bella resta un long moment dans le vague, certainement à réfléchir à ce que je venais de lui dire, tout en fixant mon journal. Puis soudain relevant la tête, elle me demanda de sa voix douce, ce qui m'avait retenu de la tuer durant ce fameux cours de science.

Sa question me surprit, tout en me glaçant d'effroi. Je n'appréciai pas me rappeler ce jour là, bien qu'il signifiait pour moi notre première rencontre et que l'issue c'était révélée positive, cela me rappelait d'autres choses moins glorieuses.

J'avais été à deux doigts de la liquider à cause de l'arôme de son sang, ce fut une des heures les plus cruelle de toute mon existence. Ma gorge était en feu à cause du venin qui s'y déversait en flots continus, tandis que mon ventre se pliait sous la douleur de la soif, m'écorchant vif, et pourtant j'étais parvenu à l'épargner.

_ Carlisle. Je ne voulais décevoir les miens. Je ne voulais pas faire de la peine à mon père, ni arracher à ma mère l'un de ses enfants. Et puis, je ne voulais pas être un monstre, être celui qui te tuerait pour s'abreuver de ton sang, pauvre humaine innocente. Le combat interne a été dure, le visage de Carlisle revenant sans cesse, et le pire était de savoir qu'il aurait pardonné par la suite. Je ne voulais pas gagner sa compassion de cette façon.