Carlisle ? Esmée ?
Ils lui avaient donné la force de résister, et il ne voulait pas être un monstre.

Moi j'en étais donc un, je n'avais pas eu la force de résistais, si il ne m'avais pas retenu, et que je n'avais pas senti ce parfum qui à présent je savais être sien, j'aurais ... j'aurais tué ces innocents. Ce couple qui n'aurais jamais pu survivre face à moi.

- Pourtant tu disais que mon sang étais comme une dose de cocaïne pour toi ! Et tu as réussi à te contrôler ... à m'épargnait. Puis lorsque tu es revenu, tu es venu vers moi, tu voulais être près de moi, tu en a trouvais la force. ... Je suis alors si faible ? Si tu n'avais pas était là pour me retenir, ... si ton parfum ne m'avais pas calmer, aucune chose au monde ne m'en aurait empêcher ... je l'ai aurait ...

Je m'arrêtais ne voulant pas prononçais le mot.

Son désarroi me prenait à la gorge littéralement, son inquiétude m'était que trop familière pour l'avoir connu il y a peu.

Oui son sang me tuait à petit feu, il aurait réussi à faire voler en éclats tout ce que Carlisle avait construit avec moi, ma résistance et mes envies de devenir quelqu'un de bien, autre chose qu'un monstre sanguinaire.

Finalement, j'étais revenu à Forks pour l'affronter, comme lorsqu'on remonte sur le ring pour ultime combat, prêt à mettre notre ennemi K.O. Et j'y étais parvenu.

_ Chérie, lorsque je t'ai rencontré j'avais des années de pratique. Et ce sont grâce à elles que j'ai réussi à braver l'impossible. Tu as à peine une décennie derrière toi, et tu t'en sors plus que bien. Il est normal de craquer de temps en temps.

Mon discours n'eut pas l'effet escompté, car sa mine ne me souriait toujours pas.

_ Bella? (je soulevai son menton pour qu'elle me regarde) Tu réussis à approcher Charlie sans souci, même la meute, te rends-tu compte de cet exploit? Tous parvient à rencontrer toutes les personnes que tu aimes sans éprouver le besoin de les vider de leur sang. Alors il est normal que ta nature reprenne le dessus sur de simples inconnus.

Sa bonté l'avait suivit jusque dans sa seconde vie, épargnant ses proches de ses envies sanguinaires, elle devait être fière de ça !

Non il n'était pas normal de craquer !
Je n'avais pas le droit d'épargner les personnes que j'aimais, pour en tuer d'autres après, je n'avais pas le droit ne serrai ce que de pensé à ça.

- Non je ne vois pas pourquoi cela est normal ! Je n'ai pas le droit, je n'ai aucun droit de faire ça, je n'ai même pas le droit ne serais ce que de pensé à tuer.

Je baissais alors à nouveau mon visage.

- Rien ne me permet pourtant de résister, lorsque je suis toute seule je n'ai aucun repère, aucun point de chute quoi m'accrochai !

_ C'est pour cela que je ne laisserai jamais seule mon amour. Tu pourras toujours compter sur moi ou sur les des miens ainsi le problème est réglé. Tu n'as plus à t'angoisser pour ça.

Je la suppliais intérieurement pour qu'elle arrête de paniquer, même si je savais que c'était légitime et compréhensible. Mais son angoisse était insupportable ! Comment une créature aussi généreuse et sensible que ma femme pouvait culpabiliser pour une faute, qui de toute façon ne s'était pas produit.

Elle est tout ce qui restait d'humain en nous : sa bonté, sa responsabilité et l'amour qu'elle nous inspirait à nous tous était une vraie bouffée d'air frais dans notre quotidien. Jasper supportait mieux son régime alimentaire, depuis qu'il essayait de voir les humains de la même façon que Bella. Etait-elle aveugle à tous ce qu'elle nous apportait.

_ Hey? Tu es la plus forte de tous à n'importe quel moment, tu es un exemple. Mais comme tout le monde tu possèdes tes propres failles.

- Je ne veux pas de faille là dessus ! Je m'écœure moi même lorsque je repense à l'instant ou j'ai failli .... Peu tu me dire en quoi je suis un exemple ?

Je ne comprenais pas, et je voulais savoir.
Qu'est ce que j'apportais à cet famille ? En quoi étais-je si forte ?
Pourtant moi je me sentais si faible. Je voulais tuais des humains, qui ce trouvait sans défense, qui ne demandais rien, et qui tous comme moi ne demandais qu'à être heureux.

En attendant sa réponse je me nichai dans ses bras, j'avais besoin de sentir son parfum, d'être pris dans ses bras si protecteur et rassurant.
Même après tant d'années il avait ce même don d'apaisement sur moi.

_ Tu es un exemple pour tous, parce que rare sont ceux qui sont parvenus à se contrôler aussi bien que toi dans leurs premières années ! Tu es au même niveau qu'Alice, t'en rends-tu compte. Tout comme elle, vous n'avez jamais tué quelqu'un. Vous avez cette chose en vous qui vous permet de... de... (je cherchais mes mots pour bien me faire comprendre) vous rendez les gens autour de vous concrets, vous essayez de les connaître pour les rendre plus attachants.

Mon amour arrête de t'en vouloir... je ne te laisserai jamais devenir un monstre, alors s'il te plaît fais-moi confiance, je la suppliai à présent.

N'y tenant plus, je l'allongeai sur le lit tout en posant mes lèvres sur les siennes pour qu'elle n'est pas à répliquer une chose désagréable sur mes paroles. Elle devait me croire, me faire confiance qu'elle était exceptionnelle, même si elle ne voulait pas en entendre parler pour le moment. Alors je lui susurrai entre deux baisers :

_ Fais moi confiance...

Au même niveau qu'Alice ?
Il était vrai que je n'avais pas encore tué, encore ? ... non je n'aimais pas ce mot, je préférais jamais ... mais ne jamais dire jamais.
Je ne pouvais tout de même pas accepté que j'étais exceptionnelle, différente des autres vampire. J'allais à nouveau protesté, mais il colla ses lèvres aux miennes, m'allongeant sur le lit, poussant le carton pour le faire tombé de notre lit.

Il ne lâchait pas mes lèvres, on aurait dit qu'il ne voulait plus que je parle, même si cela me démangeais de posai encore des tas de questions je me laissai faire.
Je lui rendait ses baisers, ou entre chaque il me susurrai des "Fais moi confiance ...".

- Je te fais entièrement confiance ... Réussis-je à placé.

J'étais parvenu là où je voulais, je l'avais fait plié avec des manières retorses... mais quelles manières agréables. Je relevai la tête de son visage avec un large sourire.

_ Alors si tu me fais confiance, crois-moi quand je te dis que tu n'es pas un monstre. Et arrête de te trouver des excuses pour te plaindre. Si tu veux que je compatisse sur ton sort, dis-le moi et je ferai tout ce qui est possible pour te le faire oublier.

Je lui lançai un clin d'œil lourd de sous-entendus, avec le seul objectif de lui faire sortir un rire, ou même faire apparaître un léger sourire sur son visage.

Ces baisers étaient si agréable, qu'il arrivait à me faire oubliais certaines choses.

Puis sa phrase retentissait dans mon oreille, accompagnais de son clin d'œil plein de sous entendus. Je ne pu alors me retenir de sourire.

- Je ne cherche aucune excuse pour me plaindre, ni pour que tu compatisse ! Mais ... si tu veux compatir et me faire oublier je suis à vous monsieur Cullen !

Lui répondis-je par un autre baiser.

- Je vous fait entièrement confiance.

Sur ces dernières paroles, je resserrai mon étreinte autour de son corps délicat qui était mien. Nos peaux avaient la même blancheur, le même éclat, mais la sienne était si satinée, si douce qu'elle me faisait perdre tout mes moyens dès que mes doigts osaient s'y attarder.

Mes lèvres connaissaient chaque ligne, chaque courbes, chaque recoins et pourtant à chaque qu'elles se posaient sur elle, j'avais l'impression de la découvrir pour la première fois.

Je connaissais ses zones sensibles, celles qui ne me résistaient guère longtemps et pourtant je goûtais à chaque fois ses sensations comme pour la première fois.

Ma vie avait elle, était un perpétuel recommencement. Nous avions beau nous connaître par cœur, nous étions toujours autant étonné de voir comment nos corps réagissaient au contact de l'autre.

Notre amour perpétuel était le résultat de toutes ses choses : nous savions nous aimer comme au premier jour, et entretenir continuellement cette flamme ne nous coûtait aucun effort particulier. Il était si facile d'aimer, d'aimer cette femme, d'être au près d'elle. Comme si... comme si elle était la moitié de mon être, mon alter-ego. La partie qui m'avait manqué depuis toutes ses années.

(personnellement je pense être arrivée au bout du rp et toi?)

(Bon alors je ferme ! Cela serait dommage de gâcher cette si belle fin par mes mots !! hihi )