J'étais partie a toute vitesse dans la foret, ne prenant même pas le temps de regardait derrière moi, je m'étais ainsi dirigeai vers le cottage.
Je ne sais pas pourquoi mais en entrant dans le cottage j'avais espérer que tous serait comme avant, qu'Edward et ma fille seraient là installé dans le salon, affichant leurs merveilleux sourire lorsque je passerai le bas de la porte. Mais personne n'avait était là, seul le silence et ma solitude étaient présent. Rien de plus que cela.

Je m'étais alors dirigeai vers la chambre, là ou j'avais attrapé le journal d'Edward : "Midnight Sun", je le déposai ainsi sur la table du salon, y plaçant mon bracelet à l'endroit de notre mariage, et partie en direction du garage. J'allais prendre la voiture d'Edward, mais au moment d'ouvrir la portière mes yeux s'arrêtait sur la db9.
*Oh et après tous pourquoi pas !* Pensais-je.
J'étais ainsi monté dans ma voiture, ne perdant pas de temps pour démarré en trombe.


Me voici à présent sur la route de Seattle, je n'avais jamais autant poussé la voiture de toute ma vie. Je frôlai les 250 km/h, mais je n'en avais pas encore assez.
Je voulais tout oubliais, oublié mais doute, toutes mes paroles, je ne savais pu ou j'en étais.

Est ce que Edward me pardonnerait un jour ?
Et est ce que ma fille et Jake me pardonnerai aussi ?

Je ne savais plus quoi faire, je ne savais plus quoi dire.
Devais-je faire demi tour, et les suppliés a genoux de me pardonné ?
Je devrais peut être après tous partir maintenant, je ne risquerais plus rien. Et Edward s'en remettrais très vite.

Sous le coup de la colère j'appuyais encore sur l'accélérateur, voulant plus de sensation, je voulais la poussé encore et encore jusqu'à ne plus pouvoir la contrôler. Il fallait que j'évacue tout ceci, me défoulai sur la voiture ne me ferais pas de mal.
La vitesse augmenté, je slalomé entre le peu de voiture qu'il y avait, montant de 250 à 300, de 300 à 350. Jusqu'à 380, là ou je perdis le contrôle ! ....

Bizarrement Edward ne m'apparut pas. Étais ce parce que j'étais un vampire, ou parce qu'il ne m'aimais plus ? ...

Et me voilà enroulés autour d'un arbre.

- Oh merde ! Hurlais-je.

J'ouvris la portière énervai, encore plus que ce que j'étais déjà. Je me levai rapidement, et sans même faire attention à la voiture je partis plus loin, sans me faire voir, et me dirigea en pleine ville. Il fallait que je réfléchisse encore, je ne voulais pas repartir tout de suite.

Tant pis pour la voiture, ils viendront la chercher ou elle restera ici.

Je me dirigeai ainsi dans un parc, m'asseyant sur un banc, regardant un couple avec une petite fille. Cela me rappelait tellement ma vie, enfin ma vie après aujourd'hui. A cet instant je ne savais que faire. Je ne pouvais pourtant pas m'éloigné d'Edward, mais me lui voulait il toujours de moi.
Ces ainsi que je nichai ma tête dans mes genoux, pour faire le vide.

J'avais toujours la tete entre les genoux lorsque mon portable sonna, je le sortis ainsi de la poche de ma veste.

- Allo ?

C'était Alice, elle voulait me parler, elle venait me rejoindre, et me donna l'ordre de ne pas bougez du parc. Elle raccrocha avant même que j'eus le temps de lui répondre.
Il ne fallait mieux pas que je bouge de la.

Je soupirai, m'appuia contre le dossier du banc, je fermais ainsi les yeux, et écoutais les bruits des alentour. En attendant ma soeur !

Je courus à travers la forêt jusqu'à notre maison. L'air frais s'engouffra dans mes cheveux m'éclaircissant les idées, je devais rester calme et retrouver mes moyens avant d'aller retrouver Bella, car sinon la conversation n'aboutirait jamais et nous resterons dans cette voie sans issue.

J'ouvris rapidement la porte du cottage et m'approcha de la table basse, près de l'entrée, là où je laissais les clés de ma Vanquish, quand soudain un objet attira mon regard. Il s'agissait de mon journal, celui que j'avais donné à Bella quelques jours plutôt. Je le pris dans mes mains constatant que la couverture était bombée. Elle avait mis son bracelet entre les pages, son bracelet avec le loup sculpté de Jacob et le cœur en diamant que je lui avais offert il y a des années. Je parcourus inconsciemment la page et découvris qu'elle ne l'avait pas placé innocemment à cet endroit. Il s'agissait du passage de notre mariage.

_ Oh Bella ce que tu peux être dure avec moi. Comment peux-tu penser que je ne t'aime plus. Ne suffit-il pas que ma culpabilité me ronge sans rajouter la tienne à la mienne?

Je fis rebondir le bracelet dans ma main avant de le faire disparaître dans la poche de mon jean et décampa la seconde d'après. Je démarrai ma voiture et bondis sur le chemin en terre vers la route, direction Seattle.

Sur la route, j'aperçus un amoncellement de tôles froissées que les pompiers tentaient d'embarquer en vain. Ils allaient devoir coupé l'arbre avec avant de réussir à la bouger. La DB9 était méconnaissable, je fus content à ce moment là de la nature vampirique de ma femme.

Les lumières de Seattle apparurent soudainement et je me garai le long du trottoir près de l'entrée du parc. Le soleil c'était couché depuis longtemps et le parc était désert. Pourtant, une petite silhouette se découpait dans la pénombre, assise sur un banc la tête coincée entre ses genoux.

Quand je fus à quelques mètres de moi elle leva son visage m'ayant entendu arriver, sauf qu'elle s'attendait à voir Alice et non moi... Son expression plein d'espoir s'assombrit à ma vue...

J'étais pratiquement seule dans le parc, enfoui dans mes genoux, je n'entendais rien d'autres que le vent, jusqu'à des pas à peine audible. C'était Alice !
Je tournais mon visage, ce n'était pas un lutin en face de moi, mais c'était ... mon mari !

La petite étincelle qui ce trouvais dans mes yeux à cet instant s'affaça rapidement.
Il n'était pas là pour s'excusais, car il n'en avait pas besoin d'ailleur, mais il n'était pas là non plus pour me prendre dans ses bras. ... Il voulait surmement parler mais je n'avais en aucun cas envie de me disputer encore. Pas maintenant !

- Edward ? ... C'est bien toi ?

Dis-je d'une voix à peine audible, voulant ainsi vérifier que je n'avais pas d'hallucination.

Je m'avançai doucement vers Bella, d'un pas lent et mesuré. Sa question me fit esquisser un sourire, ne me reconnait-elle plus ? La brise vint souffler dans ses cheveux, son parfum me frappa en plein visage. Sa fragrance florale et sucrée à la fois me fit perdre raison, j'aurai voulu me jeter à ses pieds et plonger ma tête sur ses genoux, mais je retins mes élans et me concentra sur autre chose.

Pour ne pas flancher j'enfonçai mes mains dans ma veste et continua de marcher droit sur elle. La lune dessinait ses contours, ses joues, sa bouche, son cou, rendant mon envie de la serrer contre moi encore plus tenace. Je dus redoubler de courage pour ne pas craquer devant sa mine déconfite.

_ Oui c'est moi... J'ai parlé à Alice tout à l'heure. Elle t'accompagneras en Italie pour surveiller les intentions d'Aro et des autres. En cas de problèmes nous seront avertis et nous agirons en conséquence. je ne criai pas, ma voix était sans intonation.

- Cela veut dire que tu es d'accord ? ...

Je ne savais plus ce qu'il se passais ! Je mourrais d'envie de ... de lui sauté dans les bras, de nicher mon visage dans son cou, de sentir son parfum ... Mais je ne pouvais pas, il ne le désirai surement pas. Au fur et a mesure qu'il avançait vers moi, mes membres ce tendait, mon souffle ce coupais ...

Je voulais m'excusais, mais il ne me pardonnerai jamais, j'avais trop dit de mal pour ça, il m'en voulait ... et ... il avait dû si faire, il devait pensé que je ne l'aimait pas, ... pourtant ces moi qui voulais savoir si il m'aimait toujours !

_ Cela veut dire que je prend des précautions pour ton futur départ. Je ne comprends pas tes motivations alors que pour le moment les Volturis semblent avoir oublié jusqu'à notre existence. Mais tu veux y aller, alors j'assure tes arrières c'est tout. Alice est d'accord, et je vais voir avec Jasper et Carlisle s'ils ne connaissent d'autres vampires pouvant se rendre en Italie pouvant réagir plus vite que nous en cas de besoin.

_ Je ne te cache pas que je trouve ton idée risquée, mais que veux-tu que je fasse d'autre ? Continuer à rôder dans la forêt, retourner dans mon ancienne chambre pour t'éviter ? Si je ne fais rien se sera pire alors j'assume au lieu de fuir. C'est bien ce que tu attends de moi ? Je suis ton mari et j'ai juré te protéger, alors c'est que j'essaye de faire, te protéger contre toi-même.

Je m'arrêtai à quelques pas d'elle, la contemplant dans la pâleur de la lune. Je ne m'autorisais aucun sourire, aucun geste. J'avais trop mal... mon coeur saignait littéralement, mais je ne voulais pas être de nouveau pris par une crise de spasmes.

Il ne fallait pas que je m'énerve, non il fallait que je reste calme, sinon tous serais foutu.
Rester calme me parut pourtant simple, je ne voulais pas qu'il s'éloigne, je voulais qu'il me prenne dans ses bras.

- Non Edward ! Je ne t'ai jamais demandé de me protéger, je ne voulais pas te blesser, je voulais juste parlé de ma décision ! Pourquoi ne puis-je pas parfois prendre des décisons, quand elles me semblent .... juste ?

Je dis tous ça de la même voix, calme mais si faible.
Je m'approchai alors de lui, me levant du banc.

- Je ... je suis désolé !

Je ne pu resister à m'excuser, je ne pouvais pas le voir si distant.

Bella se redressa du banc sur lequel elle était assise, et marchai vers moi. Je restai les pieds ancrés au sol, tandis qu'elle s'excusait. Je ne pus faire le moindre pas vers elle, mon corps et mon cœur la réclamaient à tort et à cris mais ma raison m'interdit de bouger.

_ Je n'aurai pas dû agir comme je l'ai fait cette après-midi, je suis désolé. Ta décision... je n'étais pas prêt à entendre ça, et j'ai réagit violemment, je ne voulais pas t'effrayer. Comprend-moi aussi quand je te dis que je t'aime et que le simple fait qu'il t'arrive quelque chose me mette hors de moi. Tu ne peux pas me demander de rester stoïque quand tu m'annonces subitement ton envie de te jeter dans les bras des Volturis.

_ Je suis calme ce soir, alors si tu y tiens toujours je peux entendre tes explications.

- Je suis désolé ! J'aurais du comprendre, attendre chacune de tes paroles, mais vous m'avez assayis de questions !... Je n'ai pas réussi à gardai ma colère lorsque je ne pouvais placé un mot, sans ... hurlai !

Je soupirai alors !

- Edward je ne veux pas ... je ne suis pas sûre de pouvoir gardé ... mon calme ! Et je ne veux pas que tu parte ! ... Je veux restais près de toi, mais je comprendrais que toi tu ne le veuille pas !

Finis-je par dire, baissant mes yeux.

_ Si je suis venu ce soir, cela signifie que je n'ai pas envie de partir. Ce n'est pas moi qui est fait ce choix, désolé de te le rappeler mais... Bref, pourquoi veux-tu partir voir les Volturis, nous serons plus forts si se sont eux qui viennent à nous et non le contraire.

Je sentais son sang circulait dans ses veines à un rythme plus soutenu, elle ne parvenait pas à garder son calme, à l'instar de moi. J'étais parfaitement stoïque et à même d'entendre toutes ses explications, sans l'interrompre comme j'avais pu le faire précédemment dans la journée.

_ Je ne te couperai pas et ne crierai pas non plus. Je t'écoute.... je me reculai et vint m'asseoir sur le banc car sa proximité parasitait ma raison et son corps me tentait trop.

Mon sang bouillai dans mes veines à sa question, je n'arriverais pas a gardai mon calme. Pourtant il me promis de ne pas m'interrompre. Mais il s'éloignait de moi par la même occasion. ... J'eu comme un coup de poignard lorsqu'il s'éloignait, je n'avais même pas le courage d'ouvire la bouche, pourtant il attendait ses explication.

Je restais alors là, ne bougeant plus, mes doigts liais !

- Je ne veux pas les voir ici Edward ! Peut tu comprendre cela ? Je ... je ne veux pas qu'ils approchent Renesmée de près ou de loin, et ces le seul moyen que j'ai trouvais, pour ainsi leur montré notre vie, tout en cachant ainsi notre fille ...

Je baissai la tête.

- Je ne veux pas la perdre ! Je ne veux pas te perdre ! Je veux portéger ma famille, comprend tu cela ?

Je posais ma dernière question en m'éffondrant au sol, je ne tenais plus sur mes jambes !

Bella voulait ainsi se sacrifier pour sa fille... pour sa famille. Je trouvais que le prix à payer était excessif d'autant que les Volturis ne comptais pas venir nous rendre une petite visite. J'allais riposter quand elle s'écroula au sol, j'eus à peine le temps de la rattraper qu'elle m'entraîna dans sa chute.

Ce qui ne devait arriver, arriva... J'enserrai Bella dans mes bras, enfouissant ma tête dans ses cheveux, la collant contre mon torse. Cette étreinte si brutale, si passionnée avait des airs de dernières volonté d'un condamné.

_ Bella... Bella... pourquoi ne parviens-je pas à te protéger de toi-même. Tu ne te rends pas compte que de ton rôle de martyr, que ça en est agaçant, lui murmurai-je à l'oreille.

Je la serrai toujours plus fort, de peur qu'elle ne m'échappe. Repousser nos contacts étaient plus faciles quand elle se tenait loin de moi, mais maintenant que je pouvais la sentir sur mon torse je ne parvenais pas à la lâcher.

Edward me rattrapa, mais il fût entraîner avec moi. Je me retrouvais ainsi dans ses bras, ses bras que je désirais plus que tous.
Je me collais à lui, ne pouvant résistai, je nichai mon visage dans son cou, respirant son parfum si apaisant. Il me chuchotta ainsi quelques mots.

- Je suis désolé ... je ne devrais pas te faire tant souffrir ! ...

Je ne pu dire que ces mots, je fermais les yeux dans ses bras.

- Tu m'as tellement manquais Edward ! Pardonne moi je t'en supllie !

- Je te promets de revenir, de te revenir comme il est tes dû ! ...

Finis-je pas chuchotter à mon tour.

Nous restâmes un long moment à terre, enlaçaient à ne plus pouvoir respirer. Aucun de nous n'osait bouger, pour ne pas avoir une bonne raison de briser notre étreinte. Bella était désolée pour le mal qu'elle me faisait endurer, de la peine qu'elle faisait naître en moi. Mais si elle reconnaissait mon chagrin, si elle était compatissante, pourquoi allait-elle quand même me quitter?

Ses propos me devinrent étrangers... sa vie l'ennuyait-elle? Je tentais de trouver une réponse logique, mais je n'y parvins pas. S'ennuyait-elle dans notre bulle parfaite? Avait-elle besoin d'un coup d'adrénaline comme pour se sentir vivante ? Sa vie avec moi ne l'intéressait plus pour nous abandonner sa fille et moi ?

Toutes ses questions virevoltaient dans ma tête, sans parvenir à mettre le doigt sur le vrai problème.

Et puis lui pardonner... de... vouloir partir ?

_ Il est tard Nessie doit s'inquiéter. Rentrons. Je l'aidai à se lever gardant une de ses mains dans la mienne, tandis que lui ouvris la portière avant de m'installer au volant.

Chaque seconde passé dans ses bras m'apaisait, me calmer de toute cet après midi. Je repensais alors à tous ce qui c'était passé.
Ma dispute avec Edward, le voyant démolir tous ce qui se trouvait sur son passage, mes paroles envers Edward et Jake, le sursaut de ma fille lorsque j'avais cassé le vase; ma "fuite", mon accident ... Et a présent j'étais ici, dans ses bras, comme si de rien n'était.

Pourtant tout était différent !
On avait l'air si heureux, mais aucun de nous ni était réellement, il ne me le pardonnerait pas et cela ce comprenais, tout ne sera plus jamais comme avant, il m'en voudrait pour ... pour l'éternité ... Oui je savais au fond de moi qu'il ne comprendrais jamais, et qu'il me le reprocherai à jamais ! Je donnerais tous à cet instant pour pouvoir entendre la vérité, pour savoir ses moindres pensés.


Mais que m'arrivait-il ?
Je ne voulais pas être loin de lui, ni de Renesmée et pourtant je voulais partir !
Il y avait quelques chose en moi qui ne tournais pas rond, et ça depuis le tout début, je n'en ai jamais douté. J'aurais dû à présent céder à mon mari, lui promettre que je ne partirai pas sans qu'il le veuille vraiment, que je l'aimais plus que tous ... mais une sensation étrange me dictée de resté là ou j'en étais, de garder cette position au sujet des Volturi !

Edward ce relevât alors, me tirant de toute mes pensées. Oui Renesmée ! Nous devions allé la retrouvait. Ces alors ainsi qu'il me relevait, m'entraînant par la main jusqu'à sa voiture. Ma voiture n'étant plus de ce monde.
Il m'ouvrit ainsi la portière ou je montais sans un bruit, sans un mot, n'ayant aucune expression sur le visage. Je me recroquevillais ainsi sur moi même, plaçant ma tête sur mes genoux, le voyant a son tour monté dans la voiture.

Bella ne me posa plus aucune question, elle restait prostrée en boule sur le siège passager à ruminer sans aucun doute. Je démarra la voiture et parti dans une brusque accélération. Le son du moteur de la Vanquish remplissait l'habitacle, comblant nos silences. J'étais soudain malaise, comme si la personne à côté de moi était une étrangère. Pour me persuader du contraire, je posai ma main droite sur sa tête, caressant ses cheveux doucement.

Puis, laissant descendre ma main le long de son dos, je pris l'une des siennes que je portai contre mon nez. Je respirai son parfum, confirmant que cette femme était bien la mienne. Je baladai ses doigts le long de mes lèvres, les embrassant délicatement. Elle devait sans doute être effrayée après ma scène violente que je lui avais offert à la villa. Je ne voulais pas qu'elle est peur de moi, cela m'était impardonnable.

_ A quoi penses-tu Bella ? lui demandai-je.

A quoi pensais-je ?
Je relevais alors mon visage dans sa direction, tout en cherchant mes mots, je voulais lui dire le fond de mes pensées, mais sans aucune façon l'énervai.

- J'essaie de comprendre ce qui nous ... ce qui nous arrive ! ... Ce à quoi tu pense ! Et je cherche après les sentiments que tu as envers moi à cet instant !

Je baissai la tête, non sans continuer.

- J'ai l'impression que tous est comme avant, pourtant rien n'est comme avant ! ... Personne n'est heureux, et j'ai ... j'ai fait du mal à tellement de monde aujourd'hui ...

Je replacé ma tête sur mes genoux, laissant ma main dans la sienne, seul mes yeux se tournais lorsque je vis ma voiture encore dans l'arbre.

_ Humm... ce à quoi je pense, c'est plutôt simple à deviner : je suis mort d'inquiétude en ce qui concernant ton envie de résoudre ce problème. Qui soit dit en passant n'en ai pas encore un.
Je tournai la tête vers elle, mais ses yeux ne me regardaient plus, elle avait de nouveau baissé sa tête, posant son menton sur ses genoux.

_ Bella, je t'aime et rien ne pourra changer mes sentiments, même tes idées... bref tes envies de partir. Je n'y peux rien, même si je le voulais je pense que j'en serai incapable. Ce ne sont pas des choses que l'on peut modifier au gré de ses désirs.

_ Je ne te cache que je suis malheureux, mais pire que ça je suis angoissé. J'ai envie de te ligoter à la tête de notre lit pour te garder auprès de moi, mais je ne suis pas un homme qui agirait de la sorte. Tu sais que tu es libre de partir, de tes sentiments, de tes choix. Alors je me concentre pour protéger tes arrières. Sans y croire réellement.

_ A cet instant, je vis mes derniers moments avant de marcher dans le couloir de la mort.

Je ne lui cachai rien, mes ressentiments quant à son projet, mes émotions et mon état mental.

- Mais comment peu tu m'aimer alors que je te fais souffrir ? ... Je ne suis qu'une idiote !

Oui tous ça est vrai je n'étais qu'une petite idiote, je le fessais souffrir en voulant partir à Volterra, alors que je ne voulais pas le quitter. Pourtant quelques chose en moi me dictée de me rendre chez les Volturi. Je savais que je devais me rendre là bas à n'importe qu'elle prix.
Mais je m'étais promis une chose, je lui reviendrai, et je ne voulais pas qu'il se voit dans le couloir de la mort, je ne voulais pas qu'il pense à sa.

Je ne le laissa cependant pas répondre.

- Mais s'il te plaît ne pense pas à ta mort, je ne veux pas te faire souffrir !

Je sursautai à ce genre de phrases, elle était sincère et pourtant... et pourtant elle ne reviendrai pas sur sa décision. Arriverai-je seulement à lui demander de rester, de ne pas m'abandonner puisqu'elle souffrait ?

_ Si tu ne veux pas me voir souffrir pourquoi souhaites-tu quand même partir ? Si tu sais que tu me fais souffrir pourquoi continus-tu ? j'hasardai ma question à peine perceptible pour une oreille humaine.

Mes yeux cherchèrent les siens, pour les obliger à me regarder. Pour y lire toute sa détermination mêlée de toute sa tristesse.

Ces questions me désarçonné, et sa façon de me regardai aussi. Il voulait voir ce que je ressentais à travers mes yeux, oui car il ne détachais pas les siens des miens.
J'étais perdu, il me posait les questions auxquels je ne savais pas vraiment répondre.

- Euh ... je ... je

Je cherchais quoi lui répondre, lui expliquais sans lui faire encore plus de mal.

- Je ne peu pas te cacher que je suis rempli de doute, que je n'ai pas pensé à céder à tes désirs ! Mais ... mais quelques choses en moi me dicte d'y allait, oui j'ai le sentiment que si je n'y allais pas cela signifierait que le danger viendrait à nous. Je ne sais pas comment expliquais ceci ... Mais ce n'est pas pour autant que je te fais souffrir volontairement ! ... Je t'aime trop pour ça ! ... Pourtant je te fais souffrir, et je ne te mérite pas, je ne mérite pas l'amour que tu me portes même dans ses circonstances !

Je lui avait répondu gardant mes yeux dans les siens, pour qu'il voit la vérité, pour qu'il voit que je ne lui mentais pas, avant de les détournais à nouveau.

Je sentais monter en moi le moment où j'allais me résigner... ce fameux moment que n'importe qui déteste puisqu'il vous fais plier, baisser les armes, laissant la défaite vous envahir. J'en était pile là au niveau de mes sentiments quand Bella m'annonça qu'elle voulait partir, comme s'il s'agissait d'un pressentiment, d'un mauvais pressentiment.

_ La décision t'appartient, je ne m'y opposerai pas. Laisse-moi juste planifier une stratégie.

Je pris sa main et la posa sur ma cuisse, tandis que je lui caressai la joue délicatement du revers de ma main. Bella allait partir et je devais l'aider à préparer son voyage et son escorte. Trouver un motif valable pour justifier son déplacement, pour tenter d'amadouer les Volturis.

_ Ne pense plus à ce que je ressens, à présent concentre toi sur ta visite, sur ce que tu vas leur dire. T'inquiète pas pour moi, je suis fort.