Enfin j’étais toute seule. Je pouvais enfin réfléchir et aussi déprimer de ne pas avoir vu Jack depuis un bon moment. Je ne savais ce qu’il avait en ce moment, mais il ne venait pas beaucoup me rendre visite ces derniers temps. Je soupirais en avançant à pas discret et lent dans la forêt ombragée. L’odeur des sapins, de la mousse, l’humidité que gorgeait toute cette immensité de verdure.

Je regardais autour de moi en pensant à mon loup préféré. Je me demandais ce qu’il faisait en ce moment, où était t-il ? Il me manquait et cela pouvait se voir depuis un moment. Ma famille commençait à s’énerver et moi, je perdais toute vie en moi. Sans lui, comment je ferais s’il disparaissait de ma vie ? Je ne serais rien c’est simple.

Mes parents n’aimaient pas me voir ainsi mais je n’y pouvais rien. Il n’y aurait que la présence de Jack qui pourrait me retombait de bonheur. Maman et moi avions discuté et je savais dès à présent, que j’aimais Jacob. Je l’aimais de tout mon cœur et mes sentiments avaient bien changé à son égard.

Passant du grand frère à l’être aimé. Je devais lui parler le plus tôt possible mais il ne répondait même pas à mes appels ou messages. Je soupirais et grimpa dans un arbre avec souplesse et élégance. Je m’asseyais et admirait la vue quand d’un coup, je vis quelqu’un s’approchait et je sautais rapidement de mon arbre en distinguant une personne approchait. Qui cela pouvait-il être ?

Je ne pouvais que distinguer qu’une légère silhouette à travers les branches, perchée sur cet arbre. Je pris la décision de descendre, sautant avec souplesse d’un seul trait jusqu’en bas. Je regardais cette personne et souriait quand je sentis une odeur, son odeur qui m’était tant familière. Je souriais déjà sans savoir et oubliant nos disputes du passé et m’approcha de lui en souriant, mes yeux brillants d’une lueur nouvelle.

- Jack ! m’exclamai-je

Je me précipitai vers lui et lui sauta dans les bras. J’étais tellement contente de le revoir. Je l’aimais et moi qui voulais le lui dire, c’était l’occasion. Dans cet endroit ombragé serait notre endroit où je lui révélerais mon amour pour lui. Je respirais son odeur, mes bras autour de son cou, lui souriant toute heureuse.

- Tu m’as manqué tu sais ! J’ai crus que tu viendrais plus me voir

Je lui fis mon sourire en coin irrésistible, attendant sagement sa réponse.