Pour une fois j'étais ravi de sortir rien qu'avec Edward, pour un petit ciné en amoureux.
Je sortais que trop rarement ayant peur de ne pas encore pouvoir me retenir face au humains, mais les rares fois que je quitté cette foret était pour une sortie shopping avec Alice. Autrement dit je détestai ça.

J'étais alors à cet instant très heureuse, je souriais, tenant la main de mon mari, qui conduisait ma nouvelle voiture, une Aston Martin, rouge. Et oui après la ferrari c'était le tour de l'Aston Martin. Mon cher mari m'achetait toujours des voitures beaucoup trop voyante, beaucoup trop rapide, enfin pas du tout à mon goût. Je regrette encore ma Chevrolet, même si en tant que vampire sa lenteur m'aurait peut être légèrement énervé. Mais je l'adorai.

Habituellement je conduisais la nouvelle Volvo noir d'Edward, ou sa mercedes grise, celle ci sortait du garage que rarement, et lorsqu'elle sortait ce n'étais pas conduite par moi.

J'adorai conduire sa db9 Aston Martin, le son du moteur me ravivait. J'avais vraiment fais un très bon choix quand je lui avais offert.

En fait plus que la voiture, c'était la soirée tout entière qui me ravivait, je sortais en compagnie de ma femme, pour un moment d'intimité, loin des regards et des oreilles de notre famille toujours trop envahissante.

Je me rappelai la dernière fois où Alice, sale petit lutin agaçant, m'avait ravie ma femme pour des futilités féminines. Mais ce soir elle serait tout à moi. Nous aurions aucun envers Nessie, laissée à la villa, Emmett ne s'amuserait pas à comptabiliser le nombre de choses que je casserai au moment des mes ébats, et Alice n'essayerait pas de nous déranger toutes les cinq minutes pour le dernier scoop de l'année.

Ce soir, nous étions juste Bella et Edward Cullen, deux jeunes mariés profitant de cette soirée pour s'aimer. Donc nous nous rendions au cinéma comme n'importe quel couple.

Je posai ma main libre sur son genou et respirai d'aise.

_ Comment te sens-tu ma chérie?

Je caressai sa main posé sur mon genou du bout de mes doigts, et j'affichai un merveilleux sourire.
Pour l'instant dans la voiture tous allez pour le mieux, et j'imaginai alors notre soirée rien que tous les deux, sans personnes pour nous déranger.

- Oh tous est parfait, je vais bien ne t'inquiète pas !

Lui répondis-je en me penchant vers lui pour déposé un baiser sur sa joue, mais il fut plus rapide que moi, et tourna son visage pour liée nos lèvres. Lorsque j'avais était humaine je l'en aurais empêcher, je n'aimais pas voir ses yeux ailleurs que sur la route, mais à présent je comprenais pourquoi il n'avait pas besoin de sans cesse fixai la route. Seulement je me reculai au bout de à peine deux secondes, il affichait une petite moue, et moi je rigolais.

Surprendre ma femme était un perpétuel amusement pour moi, et lui arracher un sourire était ma récompense. Je détaillai mentalement tout le fil de la soirée dans ma tête, le cinéma, une balade le long de la mer, nos baisers, notre retour dans une maison vide... J'aurai voulu y être déjà et accélérai pour commencer cette soirée.

Nous avions tendance à trop nous enfermer dans notre bulle de bonheur. Quand Nessie n'était encore qu'une toute petite fille, ils nous arrivaient souvent de rester enfermés des jours entiers chez nous, à profiter de notre famille. Nous jouions avec notre fille, je lui apprenais à utiliser ses capacités physiques, tandis que Bella la pourchassai dans toute la maison pour lui faire avaler un bout de son repas. Ou encore nous restions allongés tous les trois sur notre grand lit à lui raconter des histoires avant de la regarder dormir.

Aujourd'hui, notre bulle se réduisait à notre couple, Nessie n'était plus une enfant et nos attentions envers elle l'agaçait souvent. Toutefois, je remerciai chaque jour la destinée de m'avoir permis d'épouser la plus merveilleuse de toute les femme et de nous avoir donné le fruit de notre amour.

Oui, j'avais tendance à me concentrer uniquement sur les deux femmes de ma vie, mais qui pourrait me le reprocher?

_Au fait, sais-tu quel film te plairait-il de voir?

J'étais comme dans un cocon avec lui dans cet voiture, rien d'autre n'avais d'importance à cet instant hormis ma petite famille. J'étais heureuse tous simplement de pouvoir passé une longue soirée avec mon mari, même si elle serait encore trop courte. Il ne fallait pourtant pas que je me plaigne, nos moment de solitude était trop rare à mon goût. Mais là c'était certains, nous en saurions pas interrompu.
Je souriais de bonheur, puis il me demandât qu'elle film je voulait allez voir.

Je réfléchissait alors regardant à l'extérieur, mais je me rendait compte que je ne savais même pas les films qui passait au cinéma. C'est avec un petit sourire de coin que je lui répondis :

- Et bien en faite je n'ai même pas pris le temps de regarder qu'elle film passé !

Il rigola sur mes mots, quand à moi je lui donna une petite tape sur l'épaules.

_ Tu es incorrigible ma chère épouse. Nous n'aurons qu'à choisir parmi les affiches.

Arrivée à destination, j'obliquai tout de suite sur ma droite pour me diriger vers le parking du cinéma. Je pris toutes mes précautions pour éloigner la voiture des autres automobilistes qui auraient pu par mégarde égratigner la voiture.

Je coupai le contact et sortit rapidement de la voiture pour tenir la porte à ma femme et l'aider à sortir de l'habitacle, bien qu'elle n'ai guère besoin de moi. Mon éducation et mes manies ne s'étaient en rien effacés devant son invincibilité.

Parvenue à l'extérieur de la voiture, je la tirai doucement à moi et l'embrassai délicieusement. Laissant couler mes doigts le long de ses cheveux, puis de son dos avant de les poser à la cambrure de ses reins. La soirée serait magnifique j'en étais sûr.

_ Me feriez-vous la joie de tenir mon bras jusqu'au cinéma Madame Cullen? je ris puis posa un baiser juste au dessus du coin de ses lèvres comme j'aimai à le faire.

Oui incorrigible était le mot. Arrivait sur le parking du cinéma, il se gara rapidement, descendis de la voiture et comme à son habitude m'ouvrit la porte comme un vrai gentleman.
Debout il m'attira très vite à lui, et m'embrassa de ses lèvres si douce, je fermais alors mes yeux en sentant ses doigts descendre délicatement le long de mon dos. Lorsque le baiser pris fin, il me tendit son bras tout en me demandant si je le désirai.
Ce n'était d'ailleurs même pas une question à posé, à peine m'avait il tendu son bras que j'avais enroulé les miens autour, liant sa mains à la mienne par la même occasion. Puis il déposa un baiser sur le coin de mes lèvres, il adorai faire ça, et moi comme à chaque fois j'étais frustré. Je m'attendais toujours à un véritable baiser, comme moi je les aimaient. Mais cette fois si je ne me laissa pas faire, et attrapa très vite ses lèvres avant qu'il ne m'attire dans la direction de l'entrée du cinéma.

Je soufflai de plaisir, notre première soirée en tête-à-tête depuis des lustres. Étrangement, me mêler à la foule était de plus en plus agréable, quand je le faisais au bras de ma charmante épouse. Nous traversâmes la rue avant de gagner l'entrée gigantesque du cinéma.

Nous nous arrêtâmes devant les immenses tableaux où une série d'affiches de films défilées étudiant le choix qui s'offrait à nous sans vraiment prendre une décision. Nous rigolâmes de concert devant notre manque de culture cinématographique. Nous ne connaissions plus les réalisateurs et encore moins les acteurs. Durant le sevrage de Bella, nous nous étions guère mélangés à la foule, repoussant ce quotidien pour se contenter de nous mêmes. Sept années étaient passées depuis et aujourd'hui nous nous sentions comme des extra-terrestres. Émergeant d'un long et paisible rêve.

_ Je regrette l'époque des films de Coppola et ou même ceux de Spielberg ! dis-je

Soudain, une voix résonna dans ma tête... une voix que je n'avais plus entendu depuis... depuis mon mariage. Pour nous cacher de sa vue, je me retournai vivement vers Bella l'embrassant en vitesse. De ma main je ramenai ses cheveux sur ses joues pour que cette personne ne nous reconnaisse pas.

Me mêlés à la foule m'était à présent devenu assez facile, je restais tendu mais cela ne m'empêchai pas d'être heureuse. Nous nous arrêtâmes devant les affiches, il y avait si longtemps que je n'étais pas venue au cinéma que je ne connaissez pratiquement aucun de ses films. Pas de Harry Potter en vue, ni de Batman, de James Bond ... Et même dans les acteurs c'était très dur aucun, Brad Pit, ni de George Clooney, ou de Leonardo Dicaprio ... Rien du tout.
Un seul film me donné envie, mais cela ressemblait à une histoire d'amour telle Roméo et Juliette, et je savais que Edward détestai ça. Du moins pas en film.

Ces mots me firent rire, c'était fini le temps de Coppola et de Spielberg, la place avait été laissé depuis longtemps.

- Oh c'est ....

Commençais-je mais je n'eus pas l'occasion de poursuivre, il m'attrapa rapidement, trop rapidement pour un baiser, et de sa main libre il plaça délicatement mes cheveux de façon à cacher nos visages. Mais qu'avait il ?
N'osant pas parler, je retirais très vite mon bouclier pour faire part de mes pensées, et poursuivais notre baiser qui ne me déplaisais pas.

* Qu'est ce qu'il y a Edward ? * Demandais-je dans mes pensées.

Nos lèvres toujours collées l'une à l'autre, sans bouger, j'essayai de nous fondre dans la masse.

*Qu'est-ce qu'il y a Edward?* bien évidemment pour elle j'étais un piètre comédien et ma tentative de passer inaperçu ne lui avait pas échappé.

Alors les lèvres serrées l'une contre l'autre, je lui susurrai entre mes dents :

_ Si la situation n'avait pas été aussi périlleuse, j'en aurai presque rit de le retrouver ici, sept ans après. Ne bouge pas !

Bizarrement, je savais que mes recommandations ne lui suffirait pas. Pourquoi n'étais-je pas capable de lui envoyer mes pensées comme elle pouvait le faire.

Après m'avoir dit ceci, il continuais à m'embrasser, quand à moi je cherchais des yeux la personne dont il parlait. De qui pouvait il bien s'agir ?
Pourquoi ne pouvais-je pas lire dans ses pensées moi aussi ? Ou pourquoi ne pouvait il pas me les envoyais ?
Néanmoins je ne bougeai toujours pas, je gardai ses lèvres douces sur les miennes.

* Je ne bouge pas ! Mais de qui parle tu ? *

Je voulais savoir, et mes yeux se balader partout à travers mes cheveux, à la recherche de la personne de qui nous devions nous cacher. J'attendais aussi patiemment sa réponse.

Bella insistait, ce qui ne m'étonnait qu'à moitié de toute façon. Dès que j'avais le malheur de lui dissimuler quelque chose, elle s'empressait de me l'arracher par tous les moyens, dont certains plutôt vicieux d'ailleurs.

Je tournai le dos à la personne, qui comme nous l'instant d'avant, cherchait parmi les affiches un bon film à regarder. Je pusdonc librement relever la tête tandis que je masquai Bella par ma carrure.

_Quoi tu n'as pas reconnu le son de sa voix, un de ces cils s'arqua comme un accent circonflexe. Tu n'es pas une amie très sympathique...

Mon cerveau était en train de réfléchir à plusieurs choses en même temps. D'une part je taquinai ma femme qui n'arrivait pas à reconnaitre son ancien Saint Bernard de copain. Puis, d'autre part je tentai de trouver un mensonge cohérent quant à notre apparence toujours juvénile s'il venait à nous reconnaitre, le tout en guettant ses pensées et la direction qu'il empruntait. Bref un jeu d'enfant pour mon esprit dopé.

Il se fessait un plaisir de me faire mijoter. Mais moi je n'avais entendu aucune voix familière, je ne suis pas comme lui a faire dix chose à la fois, je m'étais simplement concentré sur le film que nous allions voir, et nous. Je m'imaginai déjà en plus la fin de la soirée....

- Une amie sympathique ? ... Mais de qui tu me parle là ?

Je tendit alors l'oreille cherchant après une voix qui m'était familière, après quelqu'un que je ne devais pas rencontré maintenant en tant que vampire .... après un ami ?
Je tentais alors de jeté un œil au dessus de l'épaule d'Edward, mais ce dernier m'en empêcha.

- Peut tu m'expliquais s'il te plaît ? Je n'ai reconnue aucune voix et puis j'étais trop occupé a cherché un film, et a pensé à autre chose.... Je ne suis pas comme toi à écouté sans arrêt les pensées.

Ajoutais-je.

_ Tourne discrètement ta tête vers la droite. Tu vois l'homme avec la casquette blanche à rayure bleues? elle m'obéissait tandis qu'elle scrutait la foule.

Si elle ne reconnaissait pas Mike Newton se serait sûrement à cause de son apparence. En sept ans, il avait pris un peu de poids, son estomac était plus arrondi que la norme, toutefois excepté ça et ses cheveux longs il avait les mêmes pensées concernant la femme qui se tenait à ses côtés.

Je tournais alors discrètement et rapidement ma tête à droite vers l'homme à la casquette blanche. Je dû regardais à deux fois avant de le reconnaître.
Mike ? Mike Newton ?

Ce n'était pas possible ce n'était pas lui ? Il a tellement changé que je le reconnaissais à peine.

- Mike ? Non, c'est pas lui ?

Je voulais en être sure.

- Mais il ne faut pas qu'il nous voient ! Qu'est ce qu'on va lui dire si .... enfin c'est pas possible ?

Voilà je commençais à paniqué.

Sous la surprise, Bella avait parlé légèrement plus fort, attirant le regard de l'intéressé sur nous. Je fis mine de regarder de l'autre côté, en apprenant le menton de ma femme pour qu'elle suive la même direction que la mienne.

*C'est bizarre on dirait... euh c'était quoi son nom déjà?*

Et bien je lui avais laissé un souvenir mémorable pour qu'il en oublia jusqu'à mon propre nom ! Je continuai à scanner ses pensées, j'aurai voulu décamper mais nous étions déjà coincés dans la file qui s'était formée autour et derrière nous pour acheter des billets.

*Cullen ! Ah quelle mémoire d'éléphant! Mais c'est qui cette femme? Il n'est plus avec Bella?*

_ Bien joué Bella, nous sommes repérés! Enfin je suis repéré, il ne t'a pas reconnu quel imbécile !

Merde qu'elle idiote j'étais, moi qui ne voulais pas être repéré, j'avais tous fait pour.

- Oups ! - Dis-je d'une petite grimace. - ... Désolé ! ... Imbécile ? Je en dirais pas ça quand même !

Dis-je désolé, et en même temps légèrement amusé par la fin de ma phrase. Mais qu'allions nous faire, dire si il venait vers nous ?

- Dit et si on partait ? On verra le ciné une autre fois.

Dis-je tout bas à son oreille, je ne voulais plus faire de gaffe. Mais bien sûre là nous étions dans la file, nous ne pouvions pas sortir de là sans se faire voir encore plus.
Edward fit alors une grimace.

_ Trop tard ma chérie! J'espère que tes talents de comédienne se sont améliorées, car tu as 10 secondes pour trouver un mensonge valable.

Moins que ça en fait, puisque ayant reconnu le visage de Bella pile au moment où elle avait penché la tête vers moi, Mike fut subjugué par sa beauté, et marchait droit vers nous comme hypnotisé.
Je répétai mon mensonge dans ma tête, il était plausible, bancal mais cela fonctionnerait. Je me méfiai des mensonges, la plupart du temps incohérent, de ma femme.

Par contre, elle était douée pour amadouée les gens et ça nous serait très utile.

_ Bella c'est bien toi ? C'est moi Mike... Mike Newton! Oh ravi de te revoir Cullen! il n'avait d'yeux que pour ma femme, se rappelant vaguement ma présence à ses côtés.

_ Mike c'est trop d'honneurs! lui sifflai-je entre mes dents serrées.

10 secondes ? Ce n'étais pas possible, et mes talents de comédiennes ne c'était pas amélioré non plus.
Mais qu'allais je lui raconté ?

Je cherchais, cherchais dans tous les recoin de mon cerveau, et j'entendis sa voix !
Cette fois je le reconnus parfaitement rien qu'à sa voix, je me retourna vers lui, il me fixai avec insistance.

- Salut Mike ! Dis-je en évitant de le fixai dans les yeux.

" Edward s'il te plait presse moi la main si tu as un mensonge valable !" Pensais-je pour mon mari.

Je voulais être rassuré, mais la j'étais paniqué, je ne savais que dire. J'essayais simplement d'être la plus normal possible.

Je sentis sa petite main me serrait puis son bouclier se rétrécit pour me faire passer un message. Je rigolai dans ma barbe tant la situation était drôle. Elle savait usée de son bouclier quand ça l'arrangeait, m'empêchant de lire la moindre ligne quand elle était contrariée, mais me l'ouvrant pour lui sauver la mise.

Pas ce soir ma chérie, j'étais d'humeur joyeuse et me pavanait devant Mike Newton au bras de ma femme me comblait de joie. De toute façon, Bella aurait pu lui dire qu'elle était la réincarnation d'Elvis qu'il aurait accepter la nouvelle sans poser de question, ni s'en émouvoir.

*Nom d'un petit bonhomme, cette femme est tout simplement excitante!* A ce moment là un grognement sorti de ma gorge, effrayant Mike qui stoppa ses pensées avilissantes envers ma femme. Il ne savait d'où venait se son, mais il fut assez effrayé pour penser à autre chose.

Reprenant un visage plus détendu, je reprenais la parole, pour mettre fin à cette conversation, ce type n'était qu'un obsédé, un vicieux.

_ Nous avons été ra... je ne pus finir ma phrase qu'il me coupa la parole pour s'adresser à ma femme. Et en plus il était mal élevé.

_ Alors Bella, tu es rayonnante tu n'as pas pris une ride. Que faites vous ici?

Non il n'avais rien, il fallait que je me creuse les méninges. J'avais déjà pensé à de la chirurgie esthétique, mais pour mes yeux encore rosé cela ne marcherai pas. Qu'allais-je bien pouvoir lui raconter si il me posait des questions sur mon apparence ?

Je fus retirai de mes pensées par le grognement d'Edward, Mike blanchis d'un seul coup mais ne savez d'où cela venait, je me retournais alors délicatement vers mon mari, pressant sa main pour qu'il se calme. Mais qu'avait il encore lu dans ses pensées ?

"Edward calme toi s'il te plait !" Lui demandais-je en silence.

Puis je crois qu'Edward voulu mettre fin à cet conversation, mais Mike ne lui en laissa pas le temps, il ne l'écoutai d'ailleurs pas, et me fixai toujours. Cela n'était plus de l'insistance, il me rendait mal alaise.
Puis il repris très vite ses habitudes de Saint Bernard, avec ses compliments, puis posa une question que je trouvais très idiote.

- Oh merci du compliments ! - Je n'allais pas lui retournais de compliments car cela serait mentir, et j'allais déjà assez mentir comme ça. - Et comme tu le vois on allez allé voir un film !

Lui répondis-je avec ignorance, et pour qu'enfin il me lâche du regard je me mis dans les bras d'Edward, qui très vite enlaça ma taille. Mike quand à lui envoya quelques peu ses yeux ailleurs, pour revenir très vite sur moi.

_ Nous sommes venus rendre une petite visite à Charlie et à mes parents, répondis-je pour couper court à ses interrogations.

Je reserrai ma prise sur ma femme comme pour rompre ses regards insistants qui lui lançaient.

*Humm... toujours collés l'un à l'autre, ça n'a pas changé... quel gâchis!*

Le gâchis aurait été de la voir avec toi, espèce de moins que rien! pensai-je. Puis je serrai la main de ma femme pour la rassurer que je maîtrisai entièrement la situation, pour la rassurer. De plus, les regards de ce moins que rien la mettait mal à l'aise.

_ Ah oui, c'est vrai ça fait longtemps que je ne les ai pas vu! En fait je n'habite pas dans le coin. J'ai une petite maison vers Hoaquiam. Vendredi soir, je fais une petite fête, vous pouvez venir si vous voulez. s'adressant plus à Bella qu'à moi.

*Peut-être qu'elle acceptera et qu'elle viendra seule...* Dans tes rêves et encore c'était déjà trop!

Edward fulminait, pas assez fort pour que cela soit audible à l'oreille humaine et surtout pas dans ce fracas. Il attrapa alors ma mains, et la pressa légèrement, cela me rassurer quelques peut.

Mais oui Charlie, Esmée, Carlisle ... Pourquoi je n'y avais pas pensé ?
Je fus encore soulagé, et sortis un léger soupir. Mais Mike revint à la charge. Comme si j'avais que ça à faire, à allez à une soirée à Hoaquiam. Et comme si j'allais m'amusai à allé dans une soirée bondé de monde, je n'avais pas du tout envie d'être fixai à chacun de mes mouvements, à chaque petite seconde, et surtout je n'avais pas envie de faire mon repas là bas.

- Oh ! Désolé Vendredi ont sera déjà repartis ! Répondis-je peut être un peu trop sèchement.

*mince... mais je peux tout même les accompagner à la même séance. Peut-être que je parviendrais à la faire changer d'avis si je bénéficiai de plus de temps...*

Ma joie de tout à l'heure faisait partie du passé à présent, et ce Mike commençait réellement à me taper sur les nerfs! J'en avais assez d'entendre ses pensées, et de voir toutes ses stratégie pour avoir plus de temps en compagnie de ma femme, sans même s'apercevoir qu'elle se tenait dans mes bras, se fondant littéralement sur mon torse. J'allais lui donner une leçon de politesse et de vie à ce bouffon!

_Chérie est-ce ton estomac qui réclame à manger ? Aurais-tu faim ou SOIF ?

J'allais me mettre à rire sur les questions de mon mari, mais je gardai tout de même mon serieux, et sauté sur l'occasion.

- Oh oui ...

Dis-je d'une petite grimace, en regardant Mike un air désolé.

* Je t'aime !!* Pensais-je à l'intention de mon mari.

J'espérai en tous cas que Mike lâcherais à présent l'affaire. Car sinon je crois qu'Edward et moi même risquions de nous énervé quelques peu.