Le reste du trajet en voiture se fit dans le silence le plus complet, hormis les ronronnements du moteur. Sa main ne bougea pas de ma cuisse, alors que la mienne allait et venait au gré de ses envies sur elle.

Arrivée au cottage, je garai la Vanquish dans le garage, et fis le tour de la voiture pour arriver à temps et lui ouvrir la porte. Je la saisis par le poignet pour la soulever de son siège. Alors que mon autre main fouillait dans ma poche de ma veste, j'embrassai délicatement sa paume en efflorant son poignet de l'autre main.

_ Comment as-tu pu te séparer de ça ?

Je mis son poignet sous son nez pour lui faire contempler son bracelet que je venais de remettre.

_ Je t'aime mon amour, pour toujours.

Aucun mot ne fût présent pendant la fin de ce trajet qui nous menais au cottage. Edward gara la voiture, et s'empressa de descendre afin de m'ouvrir la portière. Il me sortit de là, m'attrapant par le poignet tout en fouillant dans la poche de sa veste.
Il en sortit alors MON bracelet, qu'il enfilait à mon poignet, et qu'il me montra me demandant comment j'avais pu m'en séparer.

- Oh ! Désolé ! Dis-je d'une petite grimace.

Puis il chuchotai, qu'il m'aimait et cela pour toujours.
Ces paroles me firent sortir un sourire pour la toute première fois de la soirée.

- Tu m'aime vraiment ? Même après ce que j'ai fait ?

Ne puis-je m'empêchai de lui demandais.

Elle fut extrêmement peinée d'avoir pu jouer sur les sentiments à travers ce bracelet. Mais le plus dur à supporter était le fait qu'elle doutait de mon amour. Comment pouvait-elle en être si peu sûre, après toutes ses années.

Je lui soulevai le menton et approcha son visage vers moi, mes lèvres frôlèrent les courbes de sa mâchoire, puis s'emparèrent de ses lèvres, dans un tendre et long baiser.

_ Comment peux-tu être si certaine de toi quand tu doutes de mes sentiments ? Ne vois-tu pas l'étendue de mon amour au fil des années ? Je t'aime Bella Marie Cullen et pour l'éternité jusqu'à ce que la mort nous sépare.

Je l'attrapai par la taille afin que nos visages soient au même niveau, me permettant de la vriller de mes pupilles incandescentes, tandis que ses jambes pendaient dans le vide. Je l'embrassai de nouveau sans jamais relâcher la pression de mes lèvres sur les siennes. Puis reculant légèrement, je l'assis sur le capot de la Vanquish afin que mes mains savourent le contact de sa peau.

Tout d'abord il ne me répondit pas, mais il souleva mon menton du bout des doigts, approchant mon visage du sien pour s'emparer de mes lèvres.
A cet instant j'avais l'impression de tous redécouvrir, ces lèvres étaient si douce si tendre, son parfum si enivrant...

Mais il décolla ses lèvres afin de me répondre.

Il m'aimait, il m'aimerait pour l'éternité, jusqu'à ce que la mort nous sépare comme il l'avait promis le jour de nôtre mariage, mais il ne comprenais pas pourquoi je douté à ce point.

Il m'attrapait alors de nouveau, enroulant ses bras autour de ma taille, en me soulevant jusqu'à ce que mes pieds ne touche plus le sol, j'étais à lui. ...
Je n'avais même pas le courage de lui répondre, je m'emparai de ses lèvres qu'il m'offrait...
Jamais il ne relâcha la pression de notre baiser, je suppose qu'il voulait ainsi me prouvait son amour. Mais comment pouvais-je en doutais ?

Il me posa ainsi sur le capot de sa voiture, posant ses mains sur mes cuisses, il prolongeait ce baiser si parfait.

- Je t'aime !

Fût la seul chose que je pu placé en un souffle court, et malgré que tous n'allait pas bien, que j'avais encore des chose à me faire pardonné, je ne pu refusais une nouvelle fois ses lèvres.

Je plaçais ses jambes autour de mes hanches avant de replonger dans son cou. Son "je t'aime" me parvint entre deux souffles, murmuré. Je m'appuyai d'une main sur le capot encore chaud de ma voiture, l'autre la retenant dans son dos.

Je voulais l'avoir maintenant, tout de suite ! Sentir son corps contre le mien, me sentir en elle, la dominer. Mes réactions étaient ambigües et sous un certain angle malsaine. Mais c'était pour moi la seule façon d'oublier notre mésaventure, et le fait qu'elle voulait m'abandonner.

Je l'allongeai un peu brusquement sur le capot, arrachant son chemisier pour engouffrer ma tête entre ses seins. Je respirai son parfum là où il était le plus fort, le plus entêtant. Ma langue marquait son territoire, laissant des trainées sur sa peau translucide.

N'importe qui aurait pu surgir, mais je n'étais plus là ! Je n'étais plus Edward Cullen, un gentleman doux et amoureux. Non, je n'étais plus que bestialité. J'avais besoin de me rappeler que cette femme était la mienne et que je pouvais encore la plier à mes envies.

Mes doigts déchirèrent le reste de ses vêtements, puis j'entrepris déboutonner mon pantalon me rapprochant de son intimité. Plus vite je serai en elle, plus vite je parviendrai à me calmer.

Il m'avait allongé sur le capot de la voiture, arracher mes vêtements plus brusquement et plus vite que d'habitude, sans me laissai le choix.
Mais que lui arrivait il ?

Je voulais le laissé faire, après tout je lui devais bien ça. Mais sa façon ne me plaisais pas, il n'était plus le même, trop brusque, j'avais l'impression ... Je frisonnais à cette pensée. Ce n'était pas Edward, du moins pas le Edward que je connaissais.

- Edward ... Soufflais-je.

Mais il ne répondait pas, il continuai en déboutonnant son pantalon.

- Edward !

Répetais-je d'un ton plus fort, le repoussant légèrement. Il me regardai avec ses yeux noir de désir.

- Non, je suis désolé, pas ici ... pas comme ça ! ... Mais qu'est ce qui t'arrive ?

Lui demandais-je d'une douce voix, pleine de tristesse.

L'entendre souffler mon prénom me donna encore plus d'ardeur, plus de frénésie. La saisissant par les hanches je l'attirai vers moi pour la prendre, mais ses mains se posèrent sur mon torse pour me repousser.

Elle ne voulais pas de moi ! Sa peur se faisait l'écho de sa voix, de ses réactions. Mais mon envie ne se tarie pas pour autant. C'était ma façon de la savoir à moi, rien qu'à moi puisqu'elle m'échappait déjà.

_ Bella arrête ! Ne me repousse pas ! Je suis ton mari ! lui dis-je droit dans les yeux.

Je passai une main dans ses cheveux et tirai en arrière pour m'emparai de son cou. La force qui me ravageait me fit perdre le contrôle de moi-même, et je plantai mes dents avec force dans son cou.

Il me demandais d'arrêter ? De ne pas le repoussé ? Tous ça parce qu'il était mon mari ?
Devant ces yeux je n'osais plus lui répondre, je ne bougeai plus.
Mais que lui arrivait il ? Ou était le Edward Cullen que je connaissais ?

Il passa tout d'abord une main dans mes cheveux les tirant en arrière, pour ainsi laissé libre accés à mon cou. Je voulu alors protester en posant une main sur son torse, mais il ne m'en laissa pas le temps, il plenta alors ses dents dans ma chair.
Je laissai jaillir un hurlement de douleur, la douleur était insuportable.
Je le poussai ainsi violement contre le mur, profitant pour me reculé de lui, ma main porté sur mon coup, essayant d'appaisai cette atrosse douleur. Pourtant rien ni fesait, le venin me brûlai littérelement. J'étais térrorisé, mais tout de même en position de défense.

Bella me propulsa contre le mur de toutes ses forces. Mon dos cogna contre un revêtement dur sur lequel je rebondis mollement. Me laissant glisser de tout mon long, je retombai sur les fesses, les genoux pliés contre mon torse.

_ Qu'ai-je fais.... murmurai-je entre mes dents.

J'avais été sur le point de forcer Bella, de la vi... Oh mon dieu quel monstre étais-je devenu pour commettre une telle atrocité ? Je n'osai même pas poser les yeux sur Bella, dont le souffle saccadé me parvenait depuis l'autre bout du garage. J'enfouis mon visage entre mes mains, par honte de ce que j'avais fais. Je ne pouvais plus bouger, non pas à cause du choc que m'avais causé Bella, mais à cause de ce qu'avais failli lui faire.

J'étais honteux, pire que ça même. D'une cruauté sans pareil. Finalement, ce devais sans doute être à moi de risquer ma vie auprès des Volturis et non à ma femme. J'étais un monstre, j'avais voulu la faire plier à mon désir, puisque j'avais moi-même du plier à ses volontés de partir en Europe.

_ Je... je... suis... désolé... j'aurai voulu lui dire de me fuir, de s'en aller en courant loin de moi, mais les mots restèrent coincés dans ma gorge.

Je me dégoûtais... Plaquant ma tête contre mes genoux, je pris mes cheveux entre mes mains et serrai de toutes mes forces. J'étais un être vil et abjecte, je méritais de mourir ce que j'avais osé faire.

J'étais appuyais contre le mur de l'autre côté du garage, ma main continuant à pressé mon cou, comme si cela appaiserai la douleur. Mais rien à faire mon coeur me fessait souffrir plus que ce fichu venin. Ma respiration s'accélérait, et je n'arrivais pas à me calmer, la peur était ancré en moi.

Pourtant en le voyant s'écroulait, et en l'entendant me demandait de l'excusai, je ne pu m'empêchai d'avancé vers lui... Au fur et a mesure que la distance nous séparé ma respiration s'accélérer, on ne pouvait entendre que cela dans la pièce.
A quelques mettre de lui je me stoppai, car malgrés toute ma peur, de la rage était en moi.

- Edward ?

Il ne répondit pas.
Il me forçait ainsi à avancé plus près de lui, je désirais qu'il me réponde. Je m'accroupi alors juste devant, relavant son visage vers moi. Ma main toujours placé sur mon cou.

- Edward qu'est ce que tu as ?

Lui demandais-je térrifié.

Sa respiration était de plus en plus forte à mesure qu'elle se rapprochait de moi. Parvenue à la moitié du chemin elle m'appela, je voulus lui dire de ne pas venir, de partir mais aucun son ne réussit à s'échapper d'entre mes dents.

Alors elle continua jusqu'à s'accroupir devant moi, et me souleva le visage. Elle était apeurée mais pourtant déstabilisée par mon comportement. J'aurai voulu lui dire toute la rage et le dégout que je m'inspirai. Lui crier mon pardon, mon repentir, mais rien à faire je ne réussis à rien faire.

Seul mon souffle rapide témoignait de ma culpabilité, et mes yeux fuyants les siens.

_ J... (les tremblements repris à mesure que la scène me revenait en mémoire) par...don.

Sa respiration était courte et rapide, et ses yeux ne voulaient pas et refusaient de croisé les miens. Il tremblés de tous ses membres, et s'excuser encore une fois.

Je me demandais si il ne fallait pas le laissé seul quelques instant ? Mais il n'allait pas bien, la culpabiliter le ronger déjà. Je ne pouvais pas le laisser ainsi.
Je me redressai alors, attrapant les plaids qui se trouvaient dans la voiture. J'en enroulais d'abord un autour de moi, le fesant tenir en l'enroulant autour de mon cou, par la même occasion il cachait ainsi ma plaît qu'il avait causé. Puis j'en déposais un sur lui, esseyant de faire cessé ses tremblements, même si je savais très bien que cela ne servait à rien.

J'attrapai ainsi son visage, le forçant à me regardais.

- Edward calme toi s'il te plaît !

Chuchotais-je, non sans que ma voix ne cesse de trembler.

Si je n'avais pas été si bouleversé son geste m'aurait fait sourire. Elle enroula une couverture autour de mes épaules pour arrêter les tremblements sans doute, avant de le faire pour elle-même.

J'étais la pire créature qui soit, d'une part j'avais voulu lui faire l'amour sans consentement et plus je l'avais mordu. Mais elle ne s'en allait pas malgré la peur qui se ressentait dans sa voix.

_ Je suis un monstre, parvenai-je à articuler entre deux souffles.

_ J'ai voulu, j'ai voulu te.... forcer... te prendre contre ton gré! Je suis ignoble !

Je l'écartai doucement de moi d'une main fragile. Le contact de son épaule sous ma paume me fit frémir et je la retirai aussitôt, serrant le poing qui s'abattit lourdement sur le sol en ciment.

Malgré ce qu'il venait de ce passé je l'aimais toujours, je ne pouvais partir, et je ne pouvais le voir comme un monstre.

Il se trouvais ignoble et c'est sur ces mots qu'il m'écarta doucement de lui. Je ne pouvais pas cacher ma peur lorsqu'il posa ses mains sur moi, mais je m'en voulais aussi d'avoir cette peur en moi. Allez savoir pourquoi !
Pourtant au contact de sa main sur mon épaule, juste en dessous de l'endroit ou il avait ... il se mis à frémir, arrêtant tous contact entre nous. Laissant ainsi retombé son poing lourdement contre le sol.

Je l'attrapai alors, prenant sa main dans les miennes.

- Edward je ne sais pas qu'elle est la cause de ... - Je n'arrivais pas à continuais sur cette lancé, car je savais très bien qu'elle était la véritable cause... mon départ ! - Mais dit moi au moins ce qu'il t'arrive ? Dit moi ce que je dois faire ? Ajoutais-je.

Je ne pleurais pas, pourtant j'avais la même voix que lorsque humaine je pleurais.

Bella rattrapa ma main après qu'elle soit retombée sur le sol, et la garda au creux des siennes. Sa voix chevrotante me demandait des explications, ce qui était normal sur mon comportement qui ne l'était pas. Rassemblant le peu d'idées qui se bataillaient dans mon cerveau, je tentai de formuler une phrase cohérente.

_ J'ai... (j'avais quoi au juste ?) j'ai perdu le fil de mes émotions. Je voulais te sentir près de moi, et puis soudain mon désir s'est décuplé. Je te voulais entièrement à moi comme jamais. Comme si je parviendrai à te garder toujours là, moi en toi. Le fait que tu vas partir et risquer ta vie m'a rendu fou. Et inconsciemment.... je ne terminai pas ma phrase, réussissant à comprendre ce qui m'était arrivé !

Je voulais la garder près de moi, du moins profiter de ce souvenir de nos deux corps entrelacés comme s'il s'agissait de la dernière fois. Mais quand mon cerveau comprit qu'il y avait des chances qu'elle ne revienne pas en vie, j'avais perdu tout contrôle. De façon irréfléchie, j'avais voulu la punir pour le mal qu'elle m'infligerait si jamais elle ne revenait pas.

_ J'ai voulu te faire mal en retour, je crois. Te faire partager ma souffrance, ainsi que celle que tu m'infligeras si jamais tu ne revenais pas... le tremblements qui s'étaient un peu calmés, reprirent de plus belle à mesure de mes révélations.

Ces révélations me firent l'effet d'un poignard dans le coeur et me térrorisais à la fois.
Il avait voulu me faire souffrir ... en retour ? Il voulait m'infliger la souffrance que je lui infligeais déjà moi même, et que je lui infligerais encore si je ne revenais pas.
Tous ça n'était en faite que ma faute, je lui avais fait trop de mal pour aujourd'hui, j'avais fait du mal à tous le monde, je crois.

Je ne peu pas dire que je méritais ceci, aucune femme ne devrait le mérité, mais à présent ça douleur, sa souffrance me parvenais clairement. Il avait comme toujours voulu tant m'épargnais, même lorsque j'étais la cause de ses malheurs. Il continuais à tremblé de plus belle.

- Je t'aime Edward ! ... - Je baissai les yeux pour continuais. - Tu ne me croiras surement pas mais je t'aime, je ne voulais pas te faire de mal, ... je n'ai d'ailleurs jamais voulu te faire de mal ! ... J'ai crue que ma décision serait accepté beaucoup plus facilement je dois dire, que vous comprendriez ma detresse, cette intuision qui désir me menais jusqu'à eux.

Son tremblement ne cessé pas.

- Je ne veux pas que tu pense que je souhaite t'abandonné, vous abandonné, je tiens à toi et à Renesmée plus qu'à ma propre vie. Et je ne veux pas vous faire souffrir ! ... Alors si cela consiste à vous promettre que je reviendrais ... en vie ! Si cela consiste à te laissé organisé le départ, ou à nous suivre si tu le désire ... je ne pourrais pas mi opposé ! ... Je t'aime ne l'oublie pas !

Ses derniers mots n'étaient que des simple chuchottement, ma peur était toujours présente, la douleur aussi, mais rien ne me fesais reculé de lui.

Je l'écoutai sans rien dire, sans l'interrompre même dans les moments qui me faisait bondir de colère. Je jugulais mes émotions, ayant recouvert un peu de mon self-control. Quand avait-elle pu penser que sa décision serait accueillit de façon moins tragique. Elle ne m'annonçait pas une sortie shopping, ou une chasse aux grizzlis ! Mais de se jeter volontairement dans la gueule du loup à cause d'une simple intuition féminine. Comment, pouvait-elle penser que je ne m'en ferai pas et que je la laisserai partir sans broncher.

Bien évidemment je souffrais, et même en la faisant souffrir à son tour, rien ne pouvait apaiser ma douleur, et il avait été vile de penser ainsi, même de façon inconsciente. Elle ne cessera jamais à la hauteur d'une telle tâche.

_ Bella, toi et Renesmée vous êtes toute ma vie, que l'une de vous deux meurt et je meurs aussi ! Notre fille me reproche suffisamment mon côté sur protecteur pour que tu puisses comprendre que mon angoisse est viscérale chez moi. Tu ne partiras pas à Volterra, c'est inconcevable pour moi... j'irai à ta place !

Ces derniers mots me firent comprendre l'angoisse qu'il pouvait ressentir lorsque je lui avais dit que je désirais me rendre à Volterra.

Ma respiration s'accélérer, je me reculais alors de lui laissant tombé sa main.
Voulait il encore me faire souffrir ? Me faire ressentir ce qu'il ressentait ?

Je me reculais jusqu'à être stoppé par la voiture, là ou je me laissé m'écroulé au sol.
Si l'oxygène m'avais été utile, je crois ... que je me serrais évanouie, ma respiration était beaucoup trop rapide, même en vampire elle me fesait tournés la tête.

- C'est pour me faire encore souffrir, c'est ça ?

Demandais-je. Je voulais qu'il réponde positivement, qu'il m'avait dit ça juste pour ma réaction.

Mes dernières paroles restèrent marquées dans ses yeux. Soudain, elle relâcha ma main et recula le plus loin possible de moi, avant de toucher la voiture, hébétée. Sous le coup de l'étonnement ou de l'inquiétude, elle se laissa tomber, sa tête percutant le pare-choc de la Vanquish sans s'en rendre compte.

Elle pensait que ma décision n'était qu'un subterfuge pour lui faire ressentir ce que j'avais moi-même ressenti quelques heures plus tôt. Comment pouvait-elle penser ça de moi ? En même temps, mon comportement d'aujourd'hui ne me ressemblait pas et elle allait de surprise en surprise, face à un véritable inconnu dont les réactions la surprenait.

_ Non, Bella je ne cherche pas à te faire souffrir, ni à retourner la situation juste pour que tu me comprennes. Je vais aller à Volterra, c'est mon devoir de mari et de père, c'est à moi de vous protéger et non pas le contraire. Je serai plus fort que toi en cas de problème et vous savoir en sécurité me convient.

Ce n'était en aucun cas pour me faire souffrir, non, ce n'était pas non plus pour retouner la situation contre moi. Pourtant j'aurais tellement voulus que ce ne sois que ça.
Je me redressai rapidement.

- Non ! Non, tu ne peu pas y allais juste parce que tu as voulus me faire souffrir, juste parce que tu penses que je ne reviendrais pas en vie !

Je commençais à haussé la voix, la peur qu'il me provoquait c'était éffacé, seul la peur de le perdre était à nouveau en moi.

- Tu ne sais même pas pourquoi tu veux me protéger, nous protéger ! ... Tu ne peu pas allé face à Aro, Marcus, Jane ... Il vont te faire souffrir. ... Je ne veux pas te voir encore une fois roulé en boule sur le sol, à te tordre de douleur ! Je ne te laisserai pas partir sans moi Edward ! ...

J'étais ainsi parti à l'autre bout de la pièce.

[b]_ Bon sang Bella je n'agis pas ainsi juste pour te faire souffrir, je te le jure ! Je te jure que je ne veux qu'une seule chose : que ma fille et ma femme soient en sécurité ! J'irai trouver Aro, je le laisserai découvrir ce qu'il est advenu de toi, ainsi que pour Renesmée. Avec mes souvenirs, les volturis verront qu'il n'y a rien de grave. j'avais haussé le ton mais ce n'était pas la colère qui me faisait parler, mais la sagesse d'un père et d'un mari.

_ Ton bouclier ne fera qu'intriguer Aro, pouvant lui dissimuler ce que tu veux et ne lui montrant que des brides de ta vie. Cela le frustrera encore plus que s'il ne savait rien du tout ! Au moins avec moi il sera au courant de tout ! Et si malgré tout... (je ne finis pas ma phrase) bref, Alice le verra d'ici et agira en connaissance de cause pour protéger la famille, sans compter sur l'aide des loups si vraiment ils débarquent à Forks.

Je m'étais relevé et marchai vers elle. Il fallait qu'elle se rende à l'évidence qu'elle ne ferait pas l'affaire face aux Volturis.

_ Tu ne connais pas les Volturis, tu ne sais que ce que j'ai bien voulu te résumer ! Je les pratique depuis plus longtemps et je serai réagir au mieux. Je me rends à Volterra et seul !

Je ne le comprenais plus, ces paroles n'étaient qu'un horrible plan, un plan juste pour me faire céder et ne pas y allé.

Que pouvais-je lui répondre ? Que je ne voulais pas qu'il risque sa vie, qu'il nous abandonne ?
Je n'en avais pas le droit, il ne m'écouterais surement pas, comme je l'avais fait plus tôt dans la journée.

- Oh très bien alors soit disant parce que tu les connais mieux, que tu es capable de te défendre plus facilement contre eux. Tu es prêt a risqué ta vie, à jeter ta fille dans la gueule du loup ... juste pour m'empêcher de me rendre là bas ? ...

Je le repoussais de moi, m'éloignant de lui.

- Et tu crois que je vais laissé faire ça ? Que je vais te laissé allé là bas seul, sachant que Jane n'attend qu'une chose te faire souffrir ? ... Pourquoi ne veux tu pas m'expliquais ? Si tu fais ça, Aro ne laissera jamais passé ça, il sera beaucoup trop excité à l'idée de mettre la main sur une hybride !

J'étais en colère, je mettais reculais, donnant un coup dans sa voiture.

Ses paroles me firent sourire d'amertume. Elle ne voulait pas que je me rende là-bas, mais je devais accepter son départ sans rien dire.

_ Ainsi je devrais te laisser partir sans avoir mon mot à dire. Toi tu as le droit de refuser mon projet, de t'inquiéter de ce Jane ou Aro feront de moi, mais en moi je ne dois pas m'en faire pour toi ! C'est bien cela?

_ Qu'ils apprennent pour Nessie, pour les loups mêmes et je dirai tant mieux qu'ils soient au courant. Si ça peut les faire venir jusqu'ici alors soit ! Tant que l'on se battra sur notre territoire nous aurons toujours l'avantage.

Elle frappa dans le capot de la voiture, laissant à l'endroit de son coup une profonde bosse sur la peinture métallisée. Si la discussion n'avait pas été si sérieuse, j'aurai très probablement mal pris son geste.

Ah peine avoir donné le coup d'en la voiture je le regrettais, mais cela m'avait incroyablement soulagés que aucun remord ne me parvenue pour la bosse.

- Oh mais je n'ai jamais dit ça Edward ! ... Je ne me suis jamais opposé à ce que tu vienne, à ce que tu arrange le coup ! ... Mais je refuse que tu y aille seul, ... surtout que maintenant je sais être capable de te protéger ! ... Je ne veux même pas m'imaginai que tu y aille pour montré notre fille, en espérant qu'ils viendront ici !

J'avais haussé le ton, de la colère jaillissais de ma voix, je mourrais d'envie de démolir quelques chose.

- Oh et puis je ne vois pas pourquoi nous parlons de ça, aucun de nous n'est disposé à céder, et je n'ai pas envie de recommencer ... pas aujourd'hui.

Dis-je en essayant de me calmer.

Mon corps ne bougeait plus, je l'écoutai patiemment laissant cerveau s'activait à la place de mes mots. Je m'imaginais plusieurs hypothèses à une allure folle.

Si Bella se rendait à Volterra seule, Aro serait sans doute ravie de la voir en tant que l'une des siennes, vampire. Il serait aussi séduit par son nouveau don qui sans doute l'attirait. Mais d'un autre côté il serait frustré de ne pas pouvoir lire son passé, et même étonné qu'elle se soit rendue seule dans son antre. Ce qui ne manquerait pas de lui échapper. Aro sentirait le traquenard, et se méfierait.

Si j'accompagnai Bella, il pourra voir tout ce qui s'est passé durant ces 7 dernières années, y compris Renesmée. Une nouvelle espèce... un nouveau jouet à rajouter à sa collection. Il pourrait alors trouver là une nouvelle façon de nous attaquer avec un motif légitime, ce qu'il attendait depuis longtemps à mon avis.

Mais si Alice nous accompagnait, elle pourrait alors lui montrer son avenir, son passé, et lui montrer ainsi qu'elle était aussi inoffensive que nous autres Cullen. Cela pourrait marcher, enfin dans un premier temps, avant qu'il ne trouve une autre façon de venir nous rendre visite à Forks.

_ Je vous accompagne Alice et toi à Volterra ! dis-je enfin.